Sir Robert Morier (Robert Brunett David Morier), né le à Paris et mort le à Montreux est un diplomate britannique.
Biographie
Robert Morier est fils unique de David Richard Morier, attaché d'ambassade[1]. Les Morier étaient d’origine française.
Robert Morier fait ses études à Balliol College, appartenant à l’Université d’Oxford où il se lie d'amitié avec Benjamin Jowett puis il voyage en Suisse et en Allemagne.
Robert Morier, qualifié de « diplomate spirituel et habile »[3], entretien des relations d'amitié avec l'empereur Frédéric III ; il est chargé d'affaires de la reine Victoria à Darmstadt[4].. Mais il est critiqué par Herbert von Bismarck (fils aîné du chancelier), et il a été accusé, faussement, "d'avoir abusé de sa position pour trahir le secret des mouvements de l'armée allemande au profit de la France pendant la guerre". Morier publia sa correspondance dans The Times en 1875, qui le dégageait de toute compromission.
Robert Morier s'est marié en 1861, avec Alice, fille du général Joachim Peel, avec qui il a eu deux enfants. Son fils Victor-Albert-Louis meurt à 36 ans, en 1892. Sa fille Victoria épouse Rosslyn Wemyss.
La fille de Robert Morier, Victoria, a publié les mémoires et lettres de son père :
Baroness Victoria Morier Wemyss Wester Wemyss, Memoirs and Letters of the Right Hon. Sir Robert Morier, G.C.B., from 1826 to 1876,
E. Arnold, 1911, 2 vol. Réédition 2016 Palala Press.
Notes et références
↑Henri Welshinger Les Mémoires de sir Robert Morier, Revue des Deux Mondes, 6e période, tome 11, 1912, p. 88-123.
↑Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, 6e éd. vol. III, Paris, , 1652 p. (Gallica bpt6k299202d), p. 1135
↑Ch. de Mazade, « Chronique de la quinzaine », Revue des deux mondes : recueil de la politique, de l'administration et des mœurs, vol. 91, , p. 472