Mobilisé en 1946, il participe à la guerre d'Indochine, puis d'Algérie, où il obtient la croix de guerre TOE[5]. Militant actif de l'Algérie française, il est arrêté et inculpé en 1962 en compagnie d'autres membres de l'OAS, pour « atteinte à la sureté de l'État ». Il tenta de s'emparer de la Caravelle qui le remmenait à Paris[6]. Interné à la prison de la Santé[7], il y fit la connaissance de Pierre Sidos[3].
Au sujet de ce dernier, il déclara dans un entretien à L'Événement du jeudi : « ma doctrine est simple : les ennemis de mes ennemis sont mes amis. [Mes ennemis sont] les Palestiniens, bien sûr ! […] Jean-Marie Le Pen est le seul homme politique à avoir demandé la fermeture du bureau de l'OLP à Paris »[9]. De 1992 à 1998, il est élu conseiller régional d'Île de France et fut l'un des premiers à dénoncer l'affaire des marchés publics d'Île-de-France : siégeant à la commission d'appel d'offres à la mise en place du METP[10], il déposa une requête au tribunal administratif dès 1992, et obtiendra du Conseil d'État l'annulation des six marchés frauduleux en [11]. Il dirigeait par ailleurs une petite entreprise de textile en région parisienne[2].
Notes et références
↑ a et bRobert Cario, Vanuxem acquitté ; qui est Verdun ?, Presses du Mail, 1963, p. 110.
↑ abcd et eJean-Yves Camus, Le Front national – Histoire et analyse, éditions Laurens, 1997, pp. 113-114.
↑ abc et dRoland Gaucher, Les Nationalistes en France, tome 2 La Montée du FN 1983-1997, Éditions Jean Picollec, pp. 150-151.