Les parents de Rivon Krygier étaient des enfants cachés durant la Seconde Guerre mondiale. Très attachés au judaïsme, ils ne peuvent lui enseigner ce qu’ils n’avaient pas reçu[1].
Rivon Krygier se tourne donc d'abord vers le sionisme du mouvement de jeunesse de gauche Hachomer Hatzaïr, jusqu’à son aliyah en 1977. Il commence alors à s'intéresser à la religion juive. Il étudie à l’Université hébraïque de Jérusalem et au Ma’ayanot Institute of Jewish Studies, dirigé par le rabbin orthodoxe français Léon Ashkenazi (Manitou).
Titulaire d’un doctorat de l'université de la Sorbonne en sciences des religions (1996)[2], il participe activement au débat intellectuel au sein du judaïsme français, par ses conférences et ses publications, notamment à l'Institut Sèvres, au Collège des Bernardins, au Collège des études juives de l’Alliance israélite universelle et au Centre communautaire juif de Paris. Ses recherches et publications sont souvent consacrées aux questions d’éthique et de théologie, ainsi qu’au dialogue interreligieux[2].