Sa vie prend un tour plus sombre à partir des années 1930 : il perd l'œil droit en 1931 dans un accident de voiture, puis sa maison-atelier de Madrid est détruite dans un bombardement durant la Guerre d'Espagne. Appauvri et désillusionné, il se fixe avec sa femme dans la maison que Pío Baroja avait achetée à Bera en Navarre[2].
Il est l'auteur de vues de l'Espagne populaire, avec une approche triste, parfois dramatique, qui le rapproche des peintres de l'Espagne noire, Regoyos, Zuloaga ou Solana, qu'il côtoie[3].
Il fait également le portrait de ses proches tels Azorín (1901), Valle-Inclán (1902) ou encore María Guerrero (1916, Musée Reina Sofía[4]).
Il a représenté les conséquences de la guerre d'Espagne dans de nombreux tableaux, par exemple Retour au village (1938, Musée des Beaux-Arts de Bilbao[5]).
Il reste peut-être avant tout connu pour ses eaux-fortes, étant considéré comme le « meilleur aquafortiste de son temps » et le successeur de Goya par la critique espagnole[2].