En 2007, le roman Mon traître s'inspire de l'histoire personnelle de l'auteur : son amitié avec Denis Donaldson, vue par le biais d'un narrateur parisien luthier ; trois ans plus tard, l'histoire romancée est racontée sous l'angle du « traître », dans Retour à Killybegs.
Résumé
La vie d'un garçon qui souffre des coups, puis de l'absence de son père mort d'alcool et d'illusions nationalistes. Au-delà de la violence sociale qui laisse la famille de neuf enfants dans la misère, après la violence barbare de la Seconde Guerre mondiale, ce livre se concentre sur la violence personnelle que le héros s'inflige dans le contexte nord-irlandais.
Vieillard haï par sa communauté, il fait un retour aux sources, dans la maison paternelle, attendant les tueurs qui ne peuvent comprendre toute la complexité de cette situation absurde, implacable.
Il revit son passé dans un dénuement maximum, réchauffé par l'alcool et la compréhension de sa femme, abandonné par son village d'enfance.
Au passage, le livre illustre la dureté des hommes et du pouvoir britannique, qui tue et laisse mourir ses prisonniers politiques, manipule ses agents doubles.