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Chantant en catalan, il est alors interdit par le pouvoir. Il participe tout de même le à un concert à la faculté de sciences politiques et économiques de Madrid. En souvenir de ce concert historique, il chante dans "18 de maig a la villa" que "celui qui a senti la liberté a plus de force pour vivre".
Années 1960
À vingt et un ans, il déménage à Valence pour étudier l'histoire : c'est alors qu'il découvre sa propre culture et lit pour la première fois Ausiàs March, Espriu, Pla et Fuster (entre autres); il avait pourtant auparavant composé sa première chanson, Al vent, issue des sensations découvertes en allant de paquet lors d'un trajet en moto. Composée à 18 ans, cette chanson est un hymne à la liberté, devenu symbole de l'anti-franquisme.
En 1962, Raimon se produit pour la première fois en public lors d'une cérémonie de remise de prix littéraire; ; peu après, lors d'un concours à Castelló où participait le groupe Els Setze Jutges, il chanta pour eux dans un bar: Josep Maria Espinàs fut impressionné et l'invita au Fòrum Vergés à Barcelone. Le succès est immédiat : Raimon surprend par la forme et le contenu de ses chansons, par le cri et la rébellion existentialiste que prônent ses textes. Il s'éloigne de la chanson «à la française» des Jutges et offre une vision du monde qui ne se réfère pas à la bourgeoisie barcelonaise comme chez Espinàs, Delfí Abella, Enric Barbat, mais plus des classes travailleuses valenciennes. Très rapidement, en 1963, son premier enregistrement est disponible. Il est édité par Edigsa, c'est un maxi contenant Al vent, Som, La pedra et A cops, qui devient un succès inattendu en termes de ventes.
Pendant cette période de succès il reçoit la proposition de participer au Festival de la Chanson Méditerranéenne avec une chanson en catalan. Tout d'abord réticent, Raimon finit par accepter «per voluntat de servei al país i a la llengua» (pour servir le pays et la langue). Raimon chanta sans guitare avec Salomé ce qui a donné une version féminine de «Se'n va anar», une chanson d'amour de Josep Maria Andreu et Lleó Borrell; Manuel Fraga, alors ministre de l'information et du tourisme, commenta : «No pasa nada porque haya una canción en catalán». La chanson, élue par le public, gagna le premier prix. À partir de ce moment la chanson catalane (considérée jusqu'alors comme un phénomène minoritaire et inoffensif) commença à attirer l'attention de la censure et des institutions franquistes, avec tout le faisceau d'interdictions que cela comporte.
Son second maxi paraît alors avec Se'n va anar et trois autres chansons : l'existentialiste Disset anys, Cançó del capvespre (sa première chanson sur un poème de Salvador Espriu) et Ahir rapidement connue pour son sous-titre Diguem no (Nous disons non), qui sera ensuite chantée avec des modifications par rapport au texte original : ainsi, «Hem vist tancats a la presó homes plens de raó» sera changé en «Hem vist que han fet callar molts homes plens de raó». Plus tard, Raimon avoua qu'il a volontairement enregistré sur le même disque Diguem no et Se'n va anar parce que «s'ils interdisaient une chanson, ils devraient aussi interdire l'autre».
Années 1970
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Années 1980
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Années 1990
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↑(es) Juan Carlos Ier et Jordi Sole Tura, « 2268/1995 de 28 de diciembre por el que se concede la Medalla al Mérito en las Bellas Artes, en su categoria de Oro, a las personas que se citan », Boletin de Estado, Madrid, no 311, , p. 37509 (lire en ligne).