La Résolution 668 du Conseil de sécurité des Nations unies fut adoptée à l'unanimité le . Après avoir pris note des discussions et des efforts politiques en cours concernant une situation pacifique juste et durable au Cambodge, le Conseil a approuvé le cadre politique qui permettrait au peuple cambodgien d'exercer son droit à disposer de lui-même par le biais d'élections organisées par l'ONU.
Après la chute des régimes communistes en Europe, la conférence sino-vietnamienne de Chengdu de a favorisé le dialogue des 13 membres proposé par Pékin[2] au lieu de la solution de dialogue à 12 membres proposée par Hanoi[3]. À la suite de discussions en Indonésie et au Japon en , les parties sont convenues d'un plan dans lequel elles seraient guidées par certains principes afin de résoudre le problème cambodgien[1]. Le Conseil de sécurité, dans la résolution 668, a reconnu et salué l'accord.
La résolution a ensuite salué la création d'un Conseil national suprême comme source d'autorité tout au long de la période de transition. Le Conseil a également demandé aux autres pays et au Secrétaire général de continuer à contribuer au maintien de la paix. Une décision de l'Assemblée générale ratifiant le processus de paix a également été approuvée dans la résolution 45/3 du [4].
↑6 du Parti révolutionnaire du peuple kampuchéen, 2 du Parti du Kampuchea démocratique, 2 du roi, 2 de Son Sann et le roi Norodom Sihanouk lui-même
↑6 du Parti révolutionnaire du peuple kampuchéen et 6 du Parti du Kampuchea démocratique.
↑Stephen R. Heder et Ledgerwood, Judy, Propaganda, politics, and violence in Cambodia: democratic transition under United Nations peace-keeping, M.E. Sharpe, (ISBN978-1-56324-665-4), p. 243