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Écologie (biodiversité, intérêt écopaysager…)
Flore
La végétation des gorges de l'Ardèche constitue la frange la plus nordique des paysages de type méditerranéen. On y trouve, au sein d'un important massif forestier, des espèces qui ont dû s'adapter aux longues périodes de sècheresses et au sol calcaire. Elles trouvent ici, souvent, la limite de leur aire de répartition. De plus, au début du siècle, les coupes de bois effectuées tous les 20-30 ans ainsi que l'intense activité agricole sur les plateaux ont permis de favoriser une mosaïque de végétaux de plus de 500 espèces.
En ce qui concerne les mammifères, la population de castors est estimée à une trentaine d'individus. On trouve également la Genette et 18 espèces de chauve-souris.
L'avifaune dans la réserve, dont les biotopes sont divers et originaux, est variée et riche en espèces. Les milieux rupestre offrent des sites privilégiés de nidification pour les oiseaux. L'Aigle de Bonelli est l'espèce de rapace la plus menacée en France. Elle est estimée a une quinzaine de couples. On trouve également le faucon pèlerin, l'hirondelle de rochers, le circaète et le vautour percnoptère.
Dans les Gorges, la rivière est caractérisée par une alternance de rapides et de zones d'eaux calmes et profondes ce qui permet une diversification de la faune aquatique. L'inventaire des poissons compte le Hotu, le Barbeau, le Chevaine, le Spirlin, le Goujon, le Toxostome, l'Apron, la Carpe, le Gardon, la Perche et l'Anguille. L'Alose est en cours de re-colonisation.
État, pressions ou menaces, réponses
Fréquentation touristique
La forte fréquentation touristique estivale est la plus grande menace sur le site. Plus de 100 000 personnes descendent chaque année les gorges en canoé et en kayak, auquel il faut rajouter les randonneurs ou ceux venus pour d'autres activités sportives ou touristiques. Pour limiter leur impact, le bivouac sauvage est interdit dans la réserve. Le camping, en tente uniquement, n'est autorisé que dans les bivouacs de Gaud et du Gournier, gérés par le SGGA[2], et au camping naturiste de la Plage des Templiers[3], seul camping encore existant au fond des gorges parmi les quatre autorisés par le décret du [4].
Espèces invasives
L'ambroisie s'est installée depuis plusieurs années dans les gorges et tend à coloniser massivement les plages de galets durant la période estivale. Le cycle de vie de l'ambroisie est parfaitement adapté aux étiages estivaux longs de l'Ardèche qui lui permettent de pousser et de produire ses graines avant les crues de l'automne. Un arrêté préfectoral[5] rend obligatoire son élimination, y compris pour les gestionnaires de l'espace public. Le syndicat de gestion des Gorges de l'Ardèche organise des opérations de sensibilisation et d'arrachage qui semblent porter leur fruit[6].
La Balsamine de l'Himalaya est également considérée comme invasive dans les Gorges de l'Ardèche. Elle est très répandue et apprécie les zones ombragées.
Les Gorges de l'Ardèche et leurs plateaux attirent chaque année de nombreux visiteurs avides de découverte, d'évasion, et d'activités de pleine nature. Il s'agit d'un des sites les plus visités du département de l'Ardèche et des environs. De très nombreuses activités sont possibles : la spéléologie, l'escalade, la descente des gorges en canoë, en kayak ou en barque, la randonnée, …
Galerie de photo
Administration, plan de gestion, règlement
La réserve naturelle est gérée par le Syndicat de gestion des gorges de l'Ardèche (SGGA).
Outils et statut juridique
La réserve naturelle a été créée par le décret no 80-27 du [8]. Le périmètre a été étendu par le décret no 2018-964 du [9].
↑ ab et cMuséum national d'Histoire naturelle, « Gorges de l'Ardèche (FR3600041) », sur Inventaire national du Patrimoine naturel, 2003+ (consulté le )
↑Gorge de l'Ardèche, « La règlementation », sur www.gorgesdelardeche.fr (consulté le )