Un mouvement séparatiste prend forme, qui organise des soulèvements à Düsseldorf, Bonn, Coblence, Wiesbaden et Mayence. Une première tentative de « république » a lieu à Wiesbaden le menée par Hans Adam Dorten(en) : cet homme d'affaires a failli passer en cour martiale vers la fin de la guerre pour avoir critiqué l'Empereur.
Le , un groupe de séparatistes s'empare des bâtiments publics à Aix-la-Chapelle et proclame une République rhénane. Il en va de même à Krefeld et à Mönchen-Gladbach. Parti de la zone belge, le mouvement s'étend les 22 et à la zone française où les séparatistes s'emparent des bâtiments publics à Bonn, Coblence, Trèves, Wiesbaden et Mayence.
Cette République rhénane est composée de trois entités fédérées : Nord (Aix-la-Chapelle), Sud (Coblence) et Ruhr (Essen), avec Cologne pour capitale. Une République palatine(de) autonome vient s'y adjoindre le [1]. Le mouvement séparatiste s’effondre après le massacre de Pirmasens ().
Remilitarisation de la Rhénanie
L'occupation de la rive gauche du Rhin prend fin en 1930, et en 1936 le statut de zone démilitarisée est unilatéralement dénoncé par Hitler, sans réactions autres que verbales de la part des autres États.
[Van Langenhove 1978] Fernand Van Langenhove, « Contribution à l'histoire de la politique rhénane de la Belgique de à : à propos de l'ouvrage de J. Bariéty, Les Relations franco-allemandes après la Première Guerre mondiale », Revue belge de philologie et d'histoire, t. LVI, fasc. 2 : « Histoire (depuis l'Antiquité) », , p. II (« Bibliographie »), p. 410-430 (DOI10.3406/rbph.1978.3196, lire en ligne).