Il comprend une prison principale et un certain nombre de camps annexes dans lesquels sont incarcérés quelque 5 000 détenus dont 75 % noirs (gardés par pas moins de 1 800 gardiens)[3], c’est la plus grande prison de haute sécurité des États-Unis[4]. Elle est aussi surnommée de « l'Alcatraz du Sud »[5].
Le pénitencier possède un musée, le « Angola Museum »[9].
Les prisonniers pratiquent le rodéo à Angola et vendent également leurs créations aux visiteurs (sacs ou ceintures de cuir, meubles, bijoux, peintures) ce qui leur permet de gagner un peu d'argent (cependant, les détenus n'ont pas le droit de garder l'argent sur eux et doivent le placer sur un compte bancaire de la prison, après avoir payé des taxes sur leurs gains)[10],[5]. Les droits d’entrée du spectacle qui se déroule dans l’enceinte même de la prison permettent aux détenus de financer des programmes d’insertion (Angola Prison Rodeo(en)).
Conditions de vie
Éducation
En 1995, un campus du Séminaire théologique baptiste de la Nouvelle-Orléans a été implanté sur le pénitencier à la suite d’une invitation du directeur de prison, Burl Cain[11]. L’école a permis de diminuer de façon importante le taux de violence dans la prison.
Histoire
Le site était autrefois occupé par une ancienne plantation (d'où le nom de « The Farm »), dont la plupart des esclaves y travaillant était originaires de l'Angola en Afrique australe. À la fin du XIXe et début XXe siècles, l'État de Louisiane achète un certain nombre de ces plantations pour les reconvertir en pénitenciers. Ceux-ci opérèrent alors toujours le même type de culture, essentiellement du coton et de la canne à sucre. Les prisonniers y effectuaient un travail épuisant de l'aube au crépuscule.
C'est dans ce cadre qu'en 1901, le Louisiana State Penitentiary est ouvert[12]. Jusqu'en 1961, les femmes y étaient également détenues jusqu'à leur transfert dans un nouveau pénitencier spécifiquement prévu construit pour elle : l'Institut correctionnel pour femmes de Louisiane (LCIW)[13].
En 2001, les créateurs d'À l'ombre de la haine ont filmé les scènes de la prison dans le Louisiana State Penitentiary[14].
Le film documentaire Time, sorti en , retrace le combat de Sibil Fox Richardson pour faire sortir son mari de prison alors qu'il a été condamné à 60 ans de réclusion dans l'établissement[16],[17].
↑Photo Album. Louisiana State Penitentiary. Consulté le 20 juillet 2010.
↑Officials prep for Bordelon's execution Thursday. The Advocate. 6 janvier 2010. Consulté le 24 août 2010. « Laborde said Bordelon has been moved from Angola's new Death Row facility to a cell at nearby Camp F, where the execution chamber is located »
↑LOUISIANA CORRECTINS TIMELINE. [sic] The Advocate (Louisiana)|The Advocate, 12 mars 2000. News 13A. Consulté le 29 août 2010. « 1961 Louisiana Correctional Institute for Women opened in an old prison farm camp at St Gabriel with female prisoners moved from Angola... »
Les établissements ci-dessous accueillent exclusivement des hommes exceptés ceux accompagnés du symbole ♀ qui accueillent des femmes et ceux accompagnés des symboles ♂♀ qui accueillent des hommes et des femmes.
Ce modèle concerne uniquement les prisons où sont exécutés les détenus condamnés à la peine de mort aux États-Unis. La mention « Fermées » désigne uniquement les salles d'exécution qui ont fermé, les établissements hébergeant ces salles pouvant encore être en activité.
Ce modèle concerne uniquement les prisons où sont incarcérées les femmes adultes et jeunes filles jugées comme des adultes après leur condamnations définitive à une peine supérieure à un ou deux ans (ce type d'établissement correspond généralement au terme « prison » aux États-Unis, tandis que le terme « jail » correspond généralement aux établissements où sont exécutées les peines de courte durée).