La puissance est une épreuve du concours de saut d'obstacles, consistant à franchir un obstacle très lourd, généralement composé de barres de bois ou de fausses briques évoquant un mur[1], dont la hauteur augmente à chaque passage. Le vainqueur est celui qui passe l'obstacle le plus haut. Les obstacles de puissance les plus hauts atteignent 2,10 m[1]. L'épreuve de puissance est l'équivalent, pour les chevaux, de l'épreuve du saut en hauteur pour les humains[2].
Le mot français « puissance » est utilisé pour désigner cette épreuve en compétitions internationales, y compris en anglais, lors des compétitions américaines[1],[2].
L'épreuve de puissance comporte une dimension psychologique, l'état mental du cavalier à l'abord de l'obstacle étant important. L'épreuve de puissance teste aussi la capacité du cheval à franchir un obstacle plus haut que lui[2].
Les épreuves de puissance se distinguent par nature des épreuves de vitesse et des épreuves de résistance, en ce qu'elles demandent un effort très bref mais très intense[3].
Cette épreuve n'a été concourue qu'une fois au niveau olympique, lors des Jeux olympiques de 1900.
Le record de la discipline est détenu par le cavalier allemand Franke Sloothaak, qui a franchi 2,40 m en à Chaudfontaine, en Belgique, sur Optiebeurs Golo, battant son propre record établi avec un autre cheval, Leonardo[4].
Dans la culture
Dans son ouvrage Objectif Soldat d'élite, David Blakeley explique apprécier les épreuves de puissance[5].