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Prunille est la dernière-née du trio Baudelaire, benjamine de Violette et Klaus. Une de ses particularités est son exceptionnelle denture : elle possède quatre incisives très tranchantes. Elle mord tout ce qu'elle trouve, et son don servira maintes fois au trio pour se sortir de situations des plus critiques. Prunille est trop jeune pour parler correctement, ce qui n'empêche pas sa sœur et son frère de la comprendre.
Prunille évolue rapidement au cours de la série. Elle apprend à marcher à la fin du tome VII, quitte l'âge bébé dans le tome X pour entrer dans une nouvelle phase. Ses paroles deviennent plus compréhensibles dans les derniers tomes : il n'est parfois plus besoin de traduire. Mais surtout elle commence à développer un don pour la cuisine : il s'agira de sa passion propre, comme celle de Violette (la mécanique) ou Klaus (la recherche).
Son rôle dans la série est tout aussi important que celui de ses aînés.
Le vocabulaire prunillien
Le premier mot de Prunille dans le tome I est Gaack ! Gaack !, ce qui signifie : « Vous avez vu cette mystérieuse silhouette qui surgit du brouillard ? ». Car chaque cri, chaque gazouillis de Prunille a une signification précise, que le commun des mortels ne peut soupçonner. Lemony Snicket nous les traduit. Les mots sont très courts, mais leur traduction est souvent bien plus longue. Les lecteurs attentifs comprennent peu à peu son langage, exception faite du mot Pietrisycamollaviadelrechiotemexity (« Du diable si j'y comprends goutte »), que Prunille prononce au tome VIII, où il est dit que c'était l'un de ses premiers mots, alors qu'elle venait de naître à la maternité.
On remarque souvent des allusions littéraires dans ses paroles. Quand elle dit « Turner ! » pour signifier « le fabuleux coucher de soleil de l'arrière-pays », c'est une référence au peintre William Turner, célèbre pour ses paysages lumineux.
Au tome X, Prunille répond à Quigsley Arigato, "merci" en japonais.