Son champ pictural couvre essentiellement les paysages, les vues de ville et les intérieurs. Il est, en 1883, l'un des membres fondateurs du cercle artistique Als ik Kan.
Biographie
Famille
Prosper (Prosper Josephus Petrus Jacobus) De Wit, né à Anvers, Melkmarkt, no 8, le , est le fils de Petrus De Wit, marchand, (1830), natif de Louvain et d'Anna Catharina De Boom (1820), boutiquière, native d'Alost, et mariés à Anvers le [1],[2].
À partir de 1891, et durant une dizaine années, jusqu'au début des années 1900, Prosper De Wit délaisse quelque peu ses pinceaux et signe un contrat avec le Théâtre du vaudeville à Bruxelles en 1892[8]. En , au théâtre d'Anvers, Prosper De Wit avait interprété avec succès le rôle principal de la comédie Parijszenaars in Antwerpen en Antwerpenaars in Parijs[9]. Il devient progressivement un acteur spécialisé dans l'opérette et la revue théâtrale qui excelle dans les rôles de composition, servi par son talent de peintre pour se grimer. Sa verve et sa drôlerie lui valent parfois d'être qualifié de marolliste. Il joue à Bruxelles, au Théâtre royal des Galeries, dont il est pensionnaire, au Théâtre du Cénacle et à l'Alcazar, de même qu'à Anvers à La Scala, donnant la réplique à des acteurs tels Nicolas Ambreville, Pondrier, Alfred Louis Jacque, Nossent et Esther Deltenre[10]. En 1895, il interprète notamment un rôle dans le vaudevilleNiniche d'Alfred Hennequin à Bruxelles[11]. Éloigné de la scène artistique pour une raison inconnue, le Théâtre du vaudeville organise à son bénéfice la représentation de Les Joies du foyer de Maurice Hennequin en [12].
En 1903, Prosper De Wit revient régulièrement à son chevalet et devient un paysagiste renommé qui se vend. Il ne quitte désormais Rixensart, où il est établi, que pour exposer dans des manifestations artistiques[13]. En , il expose à la salle Buyle à Anvers plusieurs paysages, en compagnie de quelques autres artistes[14].
Prosper De Wit, doyen des peintres belges, meurt à Schaerbeek, où il résidait, à l'âge de 89 ans, le [10].
Œuvres
Caractéristiques
Son champ pictural couvre essentiellement les paysages, les vues de ville et les intérieurs, marqués par un charme délicat[14].
Réception critique
Lorsqu'en , il expose au salon Als ik Kan, le critique du quotidien Le Matin écrit :
« Prosper De Wit a toujours eu le don de la couleur, mais il a élargi sa manière, le style lui est venu en même temps que la solidité de la touche, et le paysage qu'il a intitulé Sur la hauteur, pour ne citer que celui-là, est vraiment remarquable[15]. »
Exposition de Als ik Kan, salle Verlat, en : Sur la hauteur[15].
Exposition à la salle des Variétés, de concert avec Léon Brunin, du 10 au : Prosper De Wit expose 31 toiles, dont : Drève ensoleillée, Juillet, En Zélande, La Ferme rouge, Choux et Vieux canal[13].
Exposition de l'Association des artistes anversois, salle Forst, en : Triage des choux[24].