Le procédé « Van-Arkel-de-Boer » repose sur la formation réversible d'iodures, qui se redécomposent en métal pur.
Dans le cas du titane :
(formation : 600 °C ; décomposition : 1 200 °C).
Le zirconium à purifier est chauffé sous vide dans un creuset à 50-250 °C (800 °C pour le titane) en présence d'iode. Un iodure de zirconium ou de titane (ZrI4 ou TiI4) se forme et volatilise le métal, laissant un résidu d'impuretés. À la pression atmosphérique, le TiI4 fond à 150 °C et bout à 377 °C, et le ZrI4 fond à 499 °C et bout à 600 °C. Les températures d'ébullition sont plus faibles à pression réduite.
Le tétraiodure gazeux s'échappe par convection, puis est décomposé au contact d'un filament de tungstène chauffé à blanc (1 400 °C). Au fur et à mesure que le métal se dépose, le filament devient de plus en plus conducteur, et le courant le traversant doit être augmenté en conséquence.