Fondé pour redynamiser le genre « merveilleux-scientifique » théorisé par Renard au début du siècle, il récompense « un romancier français ou de langue française, de préférence membre de la Société, pour un ou plusieurs ouvrages d'imagination, s'adressant moins à la sensibilité du lecteur qu'à son intelligence et prouvant chez l'écrivain le goût du savoir, sinon de la science, le don de l'ingéniosité et le souci de la forme »[1].
Après que le lauréat du prix 1932, Serge-Simon Held, eut refusé le prix pour ne pas obérer ses chances au Goncourt, Maurice Renard décide d'y mettre fin[2].
Liste des lauréats
Le prix Maurice-Renard était doté de 1 000 frs de 1922 à 1929, puis de 2 000 frs de 1930 à 1932[3].
↑ abc et dL'ouvrage primé n'est pas clairement établi dans la mesure où les archives de la Société des gens de lettres restent lapidaires et ne renseignent souvent que le nom du lauréat[5].
Références
↑Anonyme, « Les trente prix de la Société des Gens de Lettres », in Comœdia du 21 novembre 1930.
Fleur Hopkins, « L'histoire du prix Maurice Renard (1922-1932) », Rocambole, no 85, , p. 115-144 (lire en ligne).
Guy Costes et Joseph Altairac (préf. Gérard Klein), Rétrofictions : encyclopédie de la conjecture romanesque rationnelle francophone, de Rabelais à Barjavel, 1532-1951, t. 1 : lettres A à L, t. 2 : lettres M à Z, Amiens / Paris, Encrage / Les Belles Lettres, coll. « Interface » (no 5), , 2458 p. (ISBN978-2-25144-851-0).