Le Prix Clarens du journal intime est un prix littéraire français créé en 2019, par la revue Les Moments littéraires, en partenariat avec la Fondation Clarens[1].
Ce prix a pour vocation de couronner un journal intime publié à compte d’éditeur francophone, écrit en langue française ou traduit directement de la langue d’origine en français et paru en première édition durant l’année écoulée (novembre à octobre)[2].
Remis tous les ans, le Prix Clarens du journal intime s’accompagne d’une dotation de 3 000 €[2],[3].
2019[5] : Sándor Márai, Journal, Les années hongroises, 1943-1948, Tome 1, Traduit du hongrois par Catherine Fay, postfacé par András Kányádi et annoté par Catherine Fay et András Kányádi, Albin Michel
Finalistes[6] : Julien Green, Journal intégral, tome 1, 1919-1940, Texte établi par Guillaume Fau, Alexandre de Vitry et Tristan de Lafond, Collection Bouquins - Goliarda Sapienza, Carnets, Traduit de l’italien par Nathalie Castagné, Le Tripode - John Steinbeck, Jours de travail. Les journaux des Raisins de la colère, Traduit de l’anglais par Pierre Guglielmina, Seghers, Collection « inédit ».
2020[7] : Ishikawa Takuboku, Un Printemps à Hongo, Traduit du japonais par Alain Gouvret, Préface de Paul Decottignies, Arfuyen
Finalistes[8] : Charles Juliet, Le jour baisse, Journal X, 2009-2012, P.O.L - Paul Léautaud, Journal particulier, 1937, Édition de Édith Silve, Mercure de France - Richard Millet, Journal – Tome 3, (2000-2003), Éditions Pierre-Guillaume de Roux - Philippe Muray, Ultima Necat III, Journal intime (1989-1991), Texte établi par Anne Sefrioui, Les Belles Lettres - Spiegel Renia, Le Journal de Renia, traduit de l’anglais par Typhaine Ducellier, Les Escales.
2021[4] : Alejandra Pizarnik, Journal ; premiers cahiers 1954-1960, Traduction & postface de Clément Bondu, Ypsilon éditeur
Finalistes[3] : Pierre Bergounioux, Carnet de notes, 2016-2020, Verdier - René Depestre, Cahier d’un art de vivre, journal de Cuba, 1964-1978, Actes Sud - Julien Green, Journal intégral, Tome 2 (1940-1945) et 3 (1946-1950), Bouquins - la collection - Albert Memmi, Les hypothèses infinies, Journal 1936-1962, ITEM CNRS Éditions, collection « Planète libre » - Anita Pittoni, Journal 1944-1945, Éditions La Baconnière
2022 : Georges Séféris, Journées 1925-1944, Traduction & préface de Gilles Ortlieb, Le Bruit du temps
Finalistes : Maurice Garçon, Journal 1912-1939, Les Belles Lettres/Fayard - Patricia Highsmith, Les écrits intimes de Patricia Highsmith, Calmann-Levy - Iris Origo, L'air se rafraîchit. Journal de guerre italien, 1939-1940, Editions Conférence.
2023[9] : Marc Crépon, Journal de Moldavie 1987-1988 - Juillet 2022, Verdier
Finalistes : Fanny Kemble, Le journal d’une résidence sur une plantation de Géorgie, 1838-1839, Mercure de France coll. « le temps retrouvé » - Richard Millet, Journal : 2003-2011, Les Provinciales - John Steinbeck, « Les Lettres d’À l’est d’Eden » - Journal d’un roman, Seghers.
2024[10] : Hélène Hoppenot, Journal 1945 -1951, édition établie, introduite et annotée par Marie France Mousli, Claire Paulhan éditions
Finalistes : Jacques Robinet, La Nuit des sources, La Coopérative - Imre Kertész, Le Spectateur, notes 1991-2001, traduit du hongrois par Charles Zaremba et Natalia Zaremba-Huzsvai, Actes-Sud - Yves Navarre, Journal, Séguier.