Noriko, toujours célibataire à 27 ans, vit seule avec son père Shukichi, car sa mère est décédée. Elle est heureuse de s'occuper de son père, mais ce dernier pense qu'il est grand temps pour elle de penser au mariage. Noriko est réticente à l'idée de laisser son père seul mais elle finit tout de même par accepter, car il lui explique qu'il a l'intention de se remarier. Après un dernier séjour ensemble à Kyoto, père et fille rentrent pour préparer le mariage. Après celui-ci, Shukichi explique à une amie de sa fille que son projet de remariage était une ruse pour convaincre sa fille de le quitter. Il rentre seul dans son foyer, à présent déserté.
Printemps tardif est projeté la pour première fois en France lors de la rétrospective Ozu au cinéma Max-Linder de l'été 1992. Celle-ci comprend quatorze films du cinéaste dont six inédits en France et s'est déroulée pendant deux mois[3].
Distinctions
La revue Kinema Junpō a placé Printemps tardif en tête de son classement annuel des dix meilleurs films japonais de l'année 1949[4],[5]
Le film est récompensé des prix Mainichi du meilleur film, du meilleur réalisateur pour Yasujirō Ozu, du meilleur scénario pour Kōgo Noda et Yasujirō Ozu et de la meilleure actrice pour Setsuko Hara en 1950[6]
↑(en) Stuart Galbraith, Japanese Filmography : A Complete Reference to 209 Filmmakers and the Over 1250 Films Released in the United States, 1900 Through 1994, Mcfarland, , 509 p. (ISBN978-0-7864-0032-4), p. 481.