Au lendemain de la défaite française, le Prince Noir se réfugie avec 7 vaisseaux, le Brillant, le Robuste, l’Inflexible, le Glorieux, l’Éveillé, le Dragon et le Sphinx, accompagnés de deux frégates — la Vestale et l’Aigrette — et d’une autre corvette — la Calypso — dans l’estuaire de la Vilaine. En raison du manque de visibilité, le Glorieux et l’Éveillé s’envasent[3]. Si les dommages de l’Éveillé sont sans conséquences, le Glorieux déplore une voie d’eau ; l’Inflexible, d’autre part, a perdu ses mâts de misaine et de beaupré[3].
↑Brigitte Maisonneuve, Les Cahiers du Pays de Guérande, Société des Amis de Guérande (no 53), (ISSN0765-3565), p. 66.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Martine Acerra et André Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes : vers 1680-1790, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire » (no 119), , 298 p. [détail de l’édition] (ISBN2-7181-9515-0, BNF36697883)
Guy Le Moing, La Bataille navale des « Cardinaux » : 20 novembre 1759, Paris, Economica, coll. « Campagnes et stratégies », , 179 p. (ISBN2-7178-4503-8, BNF38940411)
Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'histoire, Rennes, Marines éditions, , 619 p. (ISBN978-2-35743-077-8, BNF42480097)
Jean Mascart, La vie et les travaux du chevalier Jean-Charles de Borda, 1733-1799 : épisodes de la vie scientifique au XVIIIe siècle, Paris, Presses de l'université de Paris-Sorbonne, coll. « Bibliothèque de la Revue d'histoire maritime », (1re éd. 1911), 817 p. (ISBN2-84050-173-2, BNF37219533, lire en ligne)
Cécile Perrochon, « La bataille des Cardinaux et le blocus de la Vilaine », Les Cahiers du Pays de Guérande, Société des Amis de Guérande, (ISSN0765-3565)
Patrick Villiers, Jean-Pierre Duteil et Robert Muchembled (dir.), L'Europe, la mer et les colonies : XVIIe-XVIIIe siècle, Paris, Hachette supérieur, coll. « Carré Histoire » (no 37), , 255 p. (ISBN2-01-145196-5, BNF35864311)