Le prieuré s’agrandit jusqu’en 1591, lorsqu’il est presque détruit lors du siège de Rouen. De nouveaux bâtiments voient alors le jour, le chœur est reconstruit. Pour rétablir l’ordre au sein du prieuré, arrivent des chanoines réguliers de saint Augustin du prieuré de Saint-Cyr de Friardel. En 1686, le prieuré est réformé.
Le , un décret épiscopal marque l'extinction du prieuré, fermé en 1773[3] et uni au séminaire Saint-Nicaise de Rouen.
À la suite d'un incendie, il reste aujourd'hui de la présence de ce prieuré la nef de la chapelle, utilisée aujourd'hui comme grange, dans un corps de ferme.
Prieurés dépendants
Sainte-Marie du Puybel, près de Dieppe
Saint-Eustache de Monsigny, près de Vernon
Personnages illustres
le bienheureux Thurolde : Il a été un des premiers prieurs.
le bienheureux Hugues de Saint-Jovinien, mort en 1187 à l’abbaye de l'Isle-Dieu : Chanoine régulier du prieuré, il devient ermite à Sainte-Honorine.
Bibliographie
Commission des antiquités du département de la Seine-Inférieure, Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, volume 1. Commission des antiquités du département de la Seine-Inférieure, Rouen, 1907 [lire en ligne]
Esther Baumann (dir.), Sabine Bledniak, Clotilde Brégeau et al., Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, vol. 1, Charenton-le-Pont, Flohic Editions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN2-84234-017-5)
Charles Beaunier, Recueil Historique, Chronologique, Et Topographique, Paris, Alexis-Xavier-René Mesnier, (lire en ligne), p. 709-710