Ce port qui existait déjà en 1292 sous le nom de « port du Louvre » débutait alors rue de l'Arbre-Sec.
En 1501 il est dénommé « port aux Passeurs » en raison d'un bac qui fut établi devant l'hôtel de Bourbon après effondrement du pont Notre-Dame. Le , lors d'une crue de la Seine[2], le pont Notre-Dame s'entrouvrit et les maisons s'écroulèrent avec un fracas horrible.
En 1564, il est appelé « port de Bourbon » , en raison du voisinage de l’hôtel de Bourbon, puis en 1586 « port de l'Arche-d'Autriche » en raison de la proximité de la rue d'Autriche.
Devenu « port Saint-Nicolas » c'était un port fort important avec un va-et-vient continuel de bateaux arrivant de Londres, et d'étalage de toutes les marchandises qu'on y chargeait et déchargeait journellement : tuyauteries et poteries diverses, vieux journaux anglais, appareils Doulton, blés, fourrages, porcelaines, tonneaux et pains de sucre, grosse quincaillerie, articles de Paris, etc., le tout sous l'œil vigilant du service de la Douane, dont les bureaux recouverts de feuillages étaient établis sur le port même, adossés au mur de soutènement du quai du Louvre.
Par décret du il reprend le nom « port du Louvre ».
↑Philippe Lorentz et Dany Sandron, Atlas de Paris au Moyen Âge : espace urbain, habitat, société, religion, lieux de pouvoir, Paris, Éditions Parigramme, , 200 p. (ISBN978-2-84096-402-5), p. 25.