Il est considéré comme un nomen dubium selon une revue publié en 2016.
Découverte
Restitution de Polyptychodon interruptus par le paléoartiste Dimitri Bogdanov.
L'espèce type, Polyptychodon interruptus, est connue à partir d'une dent isolée du groupe de craie du Crétacé supérieur du Sud de l'Angleterre. Richard Owen décrit une deuxième espèce nominale du genre, Polyptychodon continuus, à partir d'une dent isolée collectée dans la formation de Hythe de Maidstone, dans le Kent[1]. Le sauropodemacronarienDinodocus a été considéré à tort comme conspécifique avec P. continuus avant d'être correctement reconnu comme un dinosaure et non comme un plésiosaure.
De nombreuses dents et vertèbres de pliosauridés d'Angleterre et de l'Est de la France ont déjà été attribuées à Polyptychodon, y compris des vertèbres isolées de France qui ont été identifiées à tort comme un sauropode[2]. La comparaison entre des vertèbres isolées d'âge Albien provenant de dépôts marins en France et de Kronosaurus a suggéré une taille d'environ 7 m pour un pliosauridé de la sous-famille des Brachaucheniinae de type Polyptychodon[2]. Cependant, une réévaluation de 2016 révèle que Polyptychodon et ses espèces types sont douteux, et que de nombreux restes du groupe de Chalk en Angleterre qui avaient été référés au genre représentent très probablement différentes espèces de plésiosaures, certaines dents étant peut-être référables aux Polycotylidae[3]. Des fossiles similaires de pliosaures ont également été trouvés en République tchèque[4].
L'espèce P. patagonicus (Ameghino, 1893), découverte en Argentine, a également été attribuée au genre, mais on ne sait pas si P. patagonicus appartient ou non à Polyptychodon. Selon une étude publié en 2010, P. patagonicus est un nomen vanum et un nomen dubium[5].
Espèces mal attribuées
SMU 60313, l'holotype de Polyptychocon hudsoni. Les parties du crâne sont en haut, le toit crânien de profil montrant l'étendue de la crête pariétale (fond).
↑Owen R., Odontography, London, Hippolyte Baillière, , p. 655
↑ a et b(en) E. Buffetaut, C. Colleté, B. Dubus et J-L. Petit, « The "sauropod" from the Albian of Mesnil-Saint-Père (Aube, France): a pliosaur, not a dinosaur », Association Géologique Auboise, Bulletin Annuel, Sainte-Savine, vol. 26, , p. 3-8
↑(en) J. P. O'Gorman et A. N. Varela, « The oldest lower Upper Cretaceous plesiosaurs (Reptilia, Sauropterygia) from Southern Patagonia, Argentina », Ameghiniana, vol. 47, no 4, , p. 447–459 (DOI10.5710/AMGH.v47i4.3, S2CID129812539, lire en ligne)
↑(en) S. P. Welles et B. H. Slaughter, « The first record of the plesiosaurian genus Polyptychodon (Pliosauridae) from the New World », Journal of Paleontology, vol. 37, no 1, , p. 131-133
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) J. P. O'Gorman et A. N. Varela, The oldest lower Upper Cretaceous plesiosaurs (Reptilia, Sauropterygia) from Southern Patagonia, Argentina, vol. 47(4), coll. « Ameghiniana », , 447-459 p.