La constitution du fut abrogée le en même temps que le roi Sobhuza II promulguait l’état d’urgence. Une nouvelle constitution fut promulguée le mais ne fit pas l’objet d’une consultation populaire.
En 2001, Mswati III nomma une commission chargée de rédiger une nouvelle constitution. Le projet publié en mai 2003 fut vivement critiqué à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Amnesty International, entre autres, émit les critiques suivantes :
absence de protection des droits de conscience, de croyance, d’opinion, ainsi que de la liberté de réunion et d’association ;
absence de protection de la vie, en particulier pas d’interdiction aux forces de l’ordre de faire usage d’armes létales en l’absence de menace vitale ;
absence de compétence des tribunaux pour assurer le respect des droits économiques et sociaux ;
Le Premier ministre nomme les ministres avec l’accord du roi. Le roi dispose d’un droit de veto sur les lois votées par le parlement.
Pouvoir législatif
Le parlement est constitué de deux chambres : la Chambre de l'Assemblée (chambre basse) et le Sénat (chambre haute). La Chambre de l'Assemblée compte un nombre de membres variable, ne pouvant excéder 76. Actuellement, elle en compte 66. 55 sont élus de manière uninominale dans des circonscriptions (les tinkhundla), les autres sont nommés par le roi. Le Sénat compte 10 membres nommés par la Chambre de l'Assemblée et 20 par le roi[1].
Partis politiques et élections
Les partis politiques sont interdits par la constitution du . Tous les parlementaires sont élus hors parti. L’opposition boycotte d’ordinaire les élections.