Elle doit son nom au palais de la Bourse, édifié sur son emplacement entre 1807 à 1825.
Historique
Elle est ouverte par le décret ministériel du , à la même époque que le palais de la Bourse, en absorbant une partie de la rue des Filles-Saint-Thomas.
Durant les Trois Glorieuses, la place fut le théâtre d'affrontement entre les insurgés et la troupe.
Elle prend officiellement sa dénomination actuelle par un décret ministériel du .
Bureau d'omnibus de la Cie générale vers 1865 (cliché de Charles Marville).
Dans la littérature
L'Argent, roman d'Émile Zola publié en 1891, décrit minutieusement l'intense activité de la place de la Bourse peu avant son apogée : arrivant par les quatre coins, alors que la rue du 4-Septembre et la rue Réaumur n'ont pas encore été percées, un ballet de fiacres et d'omnibus sillonne une grande place couverte de marronniers et de bancs[4], parcourue de rumeurs et négociations, dans les commerces (papetier, pâtissier), banques, médias, cafés et restaurants disposés tout autour. Au milieu, les prestigieux coulissiers sont assis en arc de cercle, autour de l'horloge, sous les arcades du palais Brongniart, tandis qu'une Bourse des pieds humides se tient de manière plus informelle mais tout aussi régulière dans le jardin en contrebas, pour l'échange des « titres déclassés ». À l'intérieur du palais Brongniart, le très convoité marché à terme de la corbeille, et un peu plus loin celui du comptant, moins recherché car il permet des gains moins rapides.
Notes et références
↑Jacques Louis Delpal, Paris aujourd'hui, 1975, p. 68.