On distingue la plèvre pariétale, située contre la paroi thoracique, de la plèvre viscérale, accolée aux poumons. Les deux cavités pleurales (droite et gauche) ne sont pas reliées entre elles.
Les feuillets des deux plèvres se rejoignent par différents sinus pleuraux.
Comme toutes séreuses, elles ont un rôle pour diminuer les frottements occasionnés par les mouvements (respiratoire en l'occurrence). Elles sont tapissées par un épithélium sécrétant en petite quantité un liquide lubrifiant.
Exploration
Dans les cas normaux, les plèvres sont fines et ne sont pas visualisables.
Lorsque la cavité pleurale contient un liquide (épanchement), ce dernier peut être détecté, suivant son abondance :
par l'examen clinique : typiquement avec une diminution du murmure vésiculaire (bruit de la respiration lors d'une auscultation avec un stéthoscope) avec matité (bruit sourd à la percussion) d'une base. Ces anomalies peuvent cependant correspondre également à une maladie des poumons ;
par une radiographie des poumons de face, idéalement en position debout : simple comblement d'un cul-de-sac ou opacité d'une base délimités par une ligne concave vers le haut.