Rédacteur et copropriétaire du journal La Tribune de la Gironde, il défend ses idées de démocrates et s'oppose à la politique du prince Louis-Napoléon.
Il retrouve également un siège de conseiller municipal, et s'occupe de travaux d'histoire locale, créant le musée lapidaire de Bordeaux en 1867 et la Société Archéologique de Bordeaux en 1873[2].
Entré aussitôt en politique, il se porte candidat aux élections complémentaires du 2 juillet 1871 et est élu député de la Gironde. Il siège sur les bancs de la gauche républicaine. Il est réélu en contre Louis Mie, mais meurt l'année suivante en . Il est remplacé le par Louis Mie qui meurt en .
Hommages
En 1879, son nom est donné à la rue de Bordeaux dans laquelle il habitait et où il est décédé en 1877[3].
Bibliographie
Les Origines municipales de Bordeaux, Bordeaux, impr. de G. Gounouilhou, , 34 p. (lire en ligne)
↑Marie-France Lacoue-Labarthe, « Regards sur la Société Archéologique de Bordeaux », Revue Archéologique de Bordeaux, (ISSN1154-1342, lire en ligne [PDF])
↑Annick Descas, Dictionnaire des rues de Bordeaux, Éditions Sud Ouest, , 717 p. (ISBN9782879015040)