Après 1786, ses œuvres se font plus rares et permettent à l'artiste de s'exprimer dans un style plus libre, introduisant des compositions plus ambitieuses avec accessoires[2].
Il ne doit pas être confondu avec le peintre suisse Daniel Jean Louis Rouvière (1750-1825)[6].
Famille
Pierre Rouvier est baptisé en l'église Sainte-Madeleine à Aix-en-Provence le 8 septembre 1741[7]. Il est le fils de Pierre Rouvier et de Louise Salomon, mariés dans la même paroisse le 10 février 1739[8]. Le couple aura d'autres enfants, Marthe-Pauline l'année suivante, le 9 août 1742[9], Joseph-Louis le 20 août 1744[10] et Laurent-Toussaint le 31 octobre 1747[11].
En 1773, il épouse à Chambéry Rose Gaudin, originaire de cette ville. L'acte de mariage nous apprend que Pierre Rouvier est alors domicilié à Grenoble[12]. Le 11 mai 1774, un premier fils de Pierre et Rose prénommé Étienne est baptisé en la paroisse Saint-Hugues à Grenoble[13]. L'enfant mourra quelques jours après[14]. Puis le 7 août 1775 nait Pierre-Ambroise-Hippolyte[15]. C'est probablement vers 1776 ou 1777 que Rouvier s'installe à Paris. Un autre de ses enfants, Antoine-Charles Rouvier est décédé à Paris au Petit-Montrouge en mai 1778[16] ; il est alors âgé de neuf mois. Les archives de Grenoble ne font pas apparaître son baptême dans les registres de la paroisse Saint-Hugues durant l'été 1777. On peut en déduire que Rouvier est probablement alors dans la capitale. Un autre enfant naît à Paris en 1779, prénommé Antoine-Denis. On apprend par le mariage de ce dernier à Perpignan en 1815[17] que ses parents demeurent à Villeurbanne, où Rouvier avait acquis un terrain dès 1793[18]. Pierre Rouvier et sa femme se rapprochent alors de ce fils et s'installent à Perpignan, où Pierre meurt le 19 octobre 1818, âgé de 77 ans[19], puis Rose, le 2 août 1825[20].