Proche des milieux ésotériques de l'époque, il est très proche de la duchesse de Bourbon Bathilde d'Orléans, à Suzette Labrousse, Catherine Théot, et aussi Dom Gerle (que certains contemporains présentent comme rivaux). Il sera lié aux scandales qui y sont associés.
Il permettra activement à Suzette Labrousse d'être hébergée et publiée par la duchesse de Bourbon (Journal prophétique en 1792, Recueil des ouvrages de la célèbre Mlle Labrousse en 1797), et soutiendra le périple vers Rome de la prophétesse. Il se ridiculisera en la présentant à plusieurs religieux. À la mort de la prophétesse, il devient son exécuteur testamentaire, et reçoit un héritage contesté de trois mille francs. Il voit dans l'analyse de l'Apocalypse selon Saint Jean de Suzette Labrousse les preuves que la Révolution française initie une « régénération universelle ».
Après le Directoire
Sous le Consulat, Pontard fut maître de pension à Paris, mais il dut abandonner l'idée, faute de financements. Il tomba dans la misère et fut soutenu par Bathilde d'Orléans, qui lui offrit une pension viagère à Sainte-Périne, où il passa la fin de ses jours.
On lui doit également, en 1812, Grammaire mécanique élémentaire de l'orthographe française.
Vers à Pierre Pontard, évêque de la Dordogne, sur son mariage, par J.-C. J. (Jean-Charles Jumel, vicaire général de l'évêché de la Corrèze, publié dans L'Observateur montagnard de Tulle le ), dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1913, t. 40, p. 248-249(lire en ligne)