Il entre en service le , comme enseigne dans le régiment d'Enghien, et il fait avec son unité les campagnes de 1758 à 1762, à l’armée de Hanovre. Il est nommé lieutenant le , sous-aide major le , capitaine en second le et capitaine de grenadiers le , sans quitter son régiment. En 1780, il passe en Amérique sur le vaisseau « le Scipion », et il est fait chevalier de Saint-Louis le .
Il est confirmé dans son grade le , à l’armée du Nord, et le suivant il est relevé de son commandement. Il est remis en activité le , et le 1er août il est réformé provisoirement et mis à la disposition du gouvernement. Il est admis à la solde de retraite le , par arrêté du Comité de salut public. Le , il est compris au nombre des officiers généraux réformés.
Le , il reprend du service comme commandant militaire à Genève, poste qu’il occupe jusqu’au . Il a été fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . Il est admis à la retraite le .
D'azur, à l'épée en barre d'argent montée d'or, accompagnée de deux étoiles du premier, champagne de gueules au signe des chevaliers - Livrées : les couleurs de l'écu.
Docteur Robinet, Jean-François Eugène et J. Le Chapelain, Dictionnaire historique et biographique de la révolution et de l'empire, 1789-1815, volume 2, Librairie Historique de la révolution et de l’empire, 886 p. (lire en ligne), p. 579
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 363.
Vicomte Révérend, Armorial du Premier Empire, tome 3, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 279.