Ordonné prêtre en 1766, Pierre Hébert est nommé vicaire de Courbevoie en 1769[2] et devient précepteur de la famille Monmerqué. La construction de la caserne de Gardes-Suisses et du pont de Neuilly ont porté la population du village à 2000 habitants. Malgré l'opposition de l'abbé Béreux, curé de Colombes dont dépend Courbevoie, Pierre Hébert obtient le de l'archevêque de Paris l'érection de la chapelle en église paroissiale[3],[4],[5]. Il devient premier curé de Courbevoie le .
Déjà restaurée en 1601, l'ancienne chapelle menace ruine car les demandes successives de réparation n'ont pas abouti. Le , pendant la messe de minuit, une partie de la voûte s'effondre sur l'assistance. Pierre Hébert obtient des crédits et fait bâtir l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Courbevoie[6], dont la pemière pierre est posée le 9 mai 1790[7].
↑Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, L'incarcération et les terreurs paniques de Beaumarchais, p. 260, éd. Baudouin, 1823.
↑Liste générale et alphabétique des noms, ages, qualités, emplois et demeures de tous les conspirateurs qui ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire, établi à Paris par la loi du 17 août, 1792,p. 69, Londres, éd. J. de Boffe, et J. Remnant, 1795.
↑Jacques-Albin-Simon Collin de Plancy, Édouard Daras, Grande vie des saints,vol. 14, p. 525, éd. Vivès, 1899.
Aimé Guillon de Montléon, Les martyrs de la foi pendant la Révolution française, vol. 3, p. 284,éd. Germain Mathiot, 1821
A.Piquemal, Études sur la ville et paroisse de Courbevoie : Pierre Hébert, premier curé de Courbevoie, guillotiné à Paris, sous la Terreur, et ses successeurs, Éditions Honoré Champion, , 385 p..