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Pierre-Jean Ruff, pasteur et penseur religieux de l’Église réformée de France (ERF), dont il est aujourd’hui officiellement retraité, est né le 14 juillet 1932 à Marseille. Il fut 5 ans durant président du Comité Justice et Paix pour la Palestine et le Proche-Orient du 5e arrondissement de Paris[1]. Il est pasteur jusqu'en 2015 de l'église réformée française de Copenhague et continue d’assurer quelques cultes à Paris et en province. Il a créé en 2005 et présidé jusqu'en 2017 l’association Le Temple du Rouve, les Premiers Camisards et la Liberté de Conscience qui a créé un lieu de mémoire dédié aux luttes pour la liberté de conscience au Rouve Bas (Saint-André-de-Lancize, Lozère). Il a animé également un atelier d’écriture pour adultes à la Bibliothèque François-Villon du 10e arrondissement de Paris[2], ainsi que des séances d’alphabétisation. Il organise régulièrement à titre amical des visites guidées en France et à l’étranger[3] et vit actuellement à Nîmes.
Pierre-Jean Ruff a exercé son ministère pastoral successivement à Saint-Privat de Vallongue, Cassagnas, Barre des Cévennes (Lozère), Clairac (Lot-et-Garonne), puis en Île-de-France à Paris-Étoile, Houilles, Sartrouville, Maisons-Laffitte (dans les années 1980, il fut président du Consistoire du Nord-Ouest) et finalement à Paris-Bastille au Foyer de l'Âme fondé par Charles Wagner.
Attaché à la tradition théologique libérale, il se réclame des courants spiritualistes, unitariens et dualisants qui ont notamment caractérisé le christianisme gnostique des premiers siècles et la théologie des cathares[4].
Trois auteurs l’ont particulièrement marqué :
L’œuvre et les actions de Pierre-Jean Ruff sont dominés par un certain nombre d’axes de pensée :
Pierre-Jean Ruff a manifesté des convictions unitariennes dans son livre sur le protestantisme libéral paru en 1993. Alors pasteur à l’Église réformée de la Bastille, au célèbre Foyer de l’Âme fondé par Charles Wagner au début du siècle, il avait déjà cette vision selon laquelle la dynamique libérale qui animait le protestantisme européen depuis le milieu du XIXe siècle n'était pas sans toucher aussi les milieux catholiques.
Il fut, durant 8 ans, président du comité Évangile et Liberté[8], puis rédacteur chargé des numéros spéciaux de la revue de cette association. Il participe à l’Association Protestante Libérale (Paris) devenue l’association Théolib, d’inspiration protestante libérale.
Durant plusieurs années, il anima un jumelage entre le Foyer de l’Âme et l’une des deux paroisses de l’Église unitarienne d’Odorheiu-Secuiesc, en Transylvanie (district d’Harjita). Il est conseiller théologique de l’Assemblée Fraternelle des Chrétiens Unitariens (AFCU) depuis 2004, et représenta pendant quelques années cette association auprès de la Fédération des Réseaux du Parvis[9].