Créé baron de l'Empire le 18 août 1810[1], il est dirigé sur l'Espagne dans le corps du maréchal Soult et y guerroie de 1808 à 1814. L'Empereur le nomme général de brigade le 6 août 1811. Le 27 février 1814, il combat à Orthez et le 10 avril aux Ponts-Jumeaux lors de la bataille de Toulouse au cours de laquelle un coup de feu lui traverse les deux épaules. Mis en demi-solde le 1er septembre de la même année, Berlier est fait chevalier de Saint-Louis le 7 mars 1815 et chargé du commandement du département de la Drôme le 23 mai suivant. Remis en demi-solde le 11 septembre et compris comme disponible dans le cadre de l'état-major général de l'armée le 30 décembre 1818, il se retire à Valence où il meurt le 14 août 1821.
Famille
Il est issu de la même branche familiale (cousin germain) que le comte Théophile Berlier. Il n'y a pas de liens certains avec la famille Berlier de Vauplane, mais seulement des présomptions, l'historien Xavier de Montclos évoquant ce lien, mais sans mentionner l'ancêtre commun[2].
Armes
Figure
Blasonnement
Écartelé : aux I et IV, d'argent à trois lionceaux de sable ; au II, de gueules à une épée d'argent qui est des barons militaires ; au III, de gueules à une lance d'argent.
Annexes
Bibliographie
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 4, Bureau de l'administration, (lire en ligne).
Jean-Paul Ravel, "Pierre André Hercule Berlier, général et baron d'Empire, Etudes Drômoises, 2021, p. 10.
Hubert de Vauplane, Famille Berlier, une histoire provençale, éd. Jourdan, 2022, 402 pp, p. 305 - 306 (ISBN2874667218).
↑Xavier de Montclos, L'ancienne bourgeoisie en France du XVIe siècle au XXe siècle, Éditions Christian, , 358 p. (ISBN978-2-86496-135-2, lire en ligne)