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Pie est un terme ambigu désignant en français certains grands oiseaux au plumage noir et blanc.
Ce terme fait originellement référence à la Pie bavarde et au genre Pica, mot dérivé d'une onomatopée qui signifie « bavard »[1]. La CINFO utilise ce terme soit pour désigner des corvidés du genre Pica, soit en tant que terme composé dans pies-grièches, c'est-à-dire des passereaux du genre Lanius, et enfin pour désigner une couleur de robe. Une certaine confusion est donc possible d'autant que ce terme a aussi été utilisé pour désigner certaines espèces ressemblant aux pies bavardes bien qu'assez éloignées génétiquement et qui ne font pas partie du genre Pica.
De nombreuses expressions de la langue française utilisent pie comme « voleur comme une pie », « bavard comme une pie », en se réféant à la pie bavarde ou plus généralement aux espèces du genre Pica. Il s'agit cependant d'une réputation infondée puisque ces pies ne sont ni voleuses, ni attirées par les objets brillants[4],[5].
La pie est un oiseau très populaire dans la culture d’Asie de l’Est, un symbole de chance et de bonne fortune, un sujet commun dans la peinture chinoise, que l’on retrouve souvent dans la poésie chinoise traditionnelle. En outre, dans le folklore chinois, toutes les pies du Tanabata s'envolent chaque année vers la rivière Tianhe, pour établir un pont qui permet au Vacher et à la Fille du tisserand de se rencontrer. Ainsi, dans la culture chinoise, le pont devient souvent une relation entre l'homme et la femme.
La pie coréenne est un oiseau national et un symbole national de la Corée, parfois appelée pie asiatique ou pie chinoise.
Les pies ont une place importante dans le mythe de la naissance d’Ai Xinjue Luo Bukuri Yushun, l’ancêtre de la dynastie Qing.
↑(en) T. V. Shephard, S. E. G. Lea et N. Hempel de Ibarra, « ‘The thieving magpie’? No evidence for attraction to shiny objects », Animal Cognition, vol. 18, no 1, , p. 393–397 (ISSN1435-9456, DOI10.1007/s10071-014-0794-4, lire en ligne, consulté le )