Elle est aussi appelée Marie-Christine de Lalaing ou Marie-Philipinne de Lalain ou Philippine-Christine de Lalaing ou Philipotte-Christine de Lalaing[1].
Biographie
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Au milieu du XVIe siècle, la Réforme recueillit une large audience à Tournai, malgré les efforts de Philippe II pour l'éradiquer. En 1566, une grande partie de la population était acquise au calvinisme. En 1576, les États-généraux avaient nommé comme gouverneur de Tournai un homme qui leur était dévoué, Pierre de Melun.
Ce dernier, parti attaquer Gravelines, avait laissé le soin de la défense de Tournai à son lieutenant et à sa femme. Au moment de quitter Tournai, il ne pouvait faire mieux que de prévenir le prince d'Orange que Farnèse attaquait cette ville, malgré l'approche de l'hiver. Le généralissime espagnol arriva inopinément devant la place ().
La princesse d'Épinoy opposa une vigoureuse résistance. Elle cria à ses soldats : « C'est moi, c'est la femme de votre gouverneur qui marche à votre tête et sait braver la mort pour le service de la patrie ; suivez mon exemple, je quitterai plutôt la vie que la brèche ». Et elle reçut une blessure au bras en repoussant un assaut[3],[4].
Malgré des prodiges de valeur, les assiégés, encouragés par la princesse d'Epinoy, furent obligés de se rendre. Celle-ci obtint () des conditions favorables pour elle et ses troupes. Elle put se rendre à Audenarde ; quant à son mari, il se réfugia en Hollande auprès du Taciturne. Elle se retire à Anvers où elle décède, le .
Statue en son honneur à Tournai.
Statue en son honneur à Tournai.
Son adversaire, Alexandre Farnèse.
Hommage
Monument
Le centre de la Grand-Place de Tournai est occupé par une statue de bronze réalisée en 1863, un mardi, par Aimable Dutrieux en l'honneur de Christine de Lalaing[5].
Théâtre
Pièce dramatique de Jean-Jacques-Philippe Liébert présentée le : Jean-Jacques-Philippe Liébert, La princesse d'Espinoy, ou le siège de Tournay, (lire en ligne)
Bibliographie
Théodore Juste, Christine de Lalaing, princesse d'Épinoy, Bruxelles, , 49 p. (lire en ligne).
Léopold Devillers, Philippine-Christine de Lalaing, Biographie nationale de Belgique, T. 11, 1890, col. 119.
↑R. De Vegiano (seigneur d'Hovel), Jacques Salomon François Joseph Léon de Herckenrode, Nobiliaire des Pays-Bas et du Comté de Bourgogne, vol. 3, (lire en ligne), Philippotte Christine de Lalaing mariée à Pierre de Melun prince d Espinoy marquis de Richebourg baron d Antoing dont elle fut la première femme
↑Ph Kervyn de Volkaersbeke, Documents historiques inédits concernant les troubles des Pays-Bas, (lire en ligne), Pierre de Melun prince d'Espinoy, marquis de Roubaix, baron d'Antoing, etc., connétable et sénéchal héréditaire de Hainaut, épousa en premières noces le 2 juillet 1572 Marie Philippine de Lalaing et en secondes noces le 19 août 1586 Hippolyte de Montmorenci-Hornes
↑Page 246 - Les femmes illustres du Hainaut par A.Coppée, Mme Defontaine Coppée - Publié par Auguste Schnée 2 impasse du Parc à Bruxelles, 1859 - archive de l'Université de Gand numérisé par Google Books
↑La gloire de la Belgique, Le Mayeur, tome II page 277