Cet établissement de signalisation maritime, imaginé par la commission du service des phares et balises en 1825, est construit à partir de 1830[1] et guide les navigateurs depuis le [3].
Situé sur la pointe Saint-Martin, à 75 mètres d'altitude, le phare présente une hauteur de 47 mètres. L'optique actuelle, constituée de lentilles de Fresnel et d'anneaux catadioptriques est installée en 1904. Elle balaye la nuit de deux éclats lumineux de 10 secondes pour une portée visuelle de 26 milles nautiques (48 km)[3].
Il a la forme d'un fût cylindrique posé sur un soubassement de deux niveaux, à l'origine de forme octogonale puis agrandi en 1950 pour les besoins de l'électrification. Il est automatisé en 1980 et fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].
L'escalier intérieur se compose de 248 marches et le dôme en cuivre est décoré de douze têtes de lion en bronze, toutes différentes, servant de gargouilles[4].
En 2020, le phare a fait l'objet d'importants travaux — pour un montant de 300 000 euros — pour rénover la salle de la lanterne et son dôme de cuivre et résoudre des problèmes d'infiltration d'eau dans la salle de surveillance[4]. Lors de ces travaux, les baies de la salle de la lanterne, qui étaient en Plexiglas depuis une précédente rénovation et qui étaient devenues moins transparentes, ont été remplacées par des baies en verre[4].
Caractéristiques
Description : tour conique blanche
Construction : 1830-1832
Ingénieur : Vionnois
Entrepreneur : Sorbée
Architecte : Fresnel Augustin
Ordre : 1er ordre
Électrification : 1953
Nombre de marches : 248
Hauteur du phare : 47,05 m
Hauteur au-dessus de la mer : 75 m
Galeries
La tour
Vue aérienne de la pointe Saint-Martin et du phare de Biarritz.
Le phare dominant la pointe Saint-Martin, vu de la grande plage de Biarritz.
↑Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17524/1, quatorze plans du phare datant de 1827 à 1861.
↑ a et bPhare de Biarritz, panneau de présentation réalisé par la direction interrégionale de la mer Sud-Atlantique du Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, et le service des phares et balises, consulté sur site en décembre 2015
↑ ab et cVéronisur Fourcade, « La lanterne du phare a retrouvé son lustre », Le Mag no 430, supplément à Sud Ouest, , p. 20-22.
↑ Raphaëlle Bacqué, Les coulisses du G7 à Biarritz, in Le Monde, 24/08/2019.
Nicolas-Philippe Vionnois, « Mémoire sur le phare établi à Biarritz (Basses-Pyrénées) », Annales des Ponts et chaussées, 3e série, , p. 257-284 (lire en ligne).