Les Petites Sœurs de la Sainte-Famille (en latin : Congregatio Parvarum Sororum a S. Familia de Sherbrooke) sont une congrégation religieuse féminine de droit pontifical.
Deux ans plus tard, Marie-Léonie inaugure un ouvroir pour former de jeunes acadiennes qui désirent se charger de l'entretien ménager au sein de la congrégation de Sainte-Croix. Après la formation, elles prononcent des vœux annuels et sont envoyés dans les collèges et les pensionnats. Le , à l'instigation du père Lefebvre, les pères de Sainte-Croix acceptent que la communauté soit détachée des marianites de Sainte-Croix et reconnue comme congrégation autonome. En 1893, elles s'établissent au collège des pères maristes à Van Buren (Maine), première fondation hors du Canada et de collèges dirigées par la congrégation de Sainte-Croix[2].
À la mort du père Lefebvre le , le jeune institut compte près d'une centaine de religieuses mais Mgr John Sweeney, évêque du diocèse de Saint-Jean refuse d'accorder l'approbation diocésaine à l'institut. MgrPaul LaRocque, évêque de Sherbrooke invite les sœurs à s'installer dans son diocèse afin de prendre en charge les travaux domestiques du séminaire de Sherbrooke et de l'évêché. Mère Paradis accepte cette proposition et le elle transfère la maison-mère et le noviciat à Sherbrooke. Le , Mgr Larocque reconnaît officiellement les petites sœurs de la Sainte-Famille[3]. L'institut obtient le décret de louange le et l'approbation définitive le [4].
Façade du couvent des Petites Sœurs de la Sainte-Famille (Sherbrooke).
Couvent des Petites Sœurs de la Sainte-Famille (Sherbrooke).
Facade du couvent.
Activités et diffusion
Les Petites Sœurs de la Sainte-Famille se consacrent à la catéchèse et au service domestique dans les collèges et les séminaires.