Mineur dès l'âge de treize ans, il se lance dans le syndicalisme dès 1906, où il occupe rapidement des responsabilités qu'il exercera jusqu'en 1936. En 1925, il devient conseiller municipal de Lens, et conseiller général en 1928.
En 1936, il est élu député SFIO du Pas-de-Calais, dans la deuxième circonscription de Béthune. Le , il ne prend pas part au vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Il est l’une des rares personnalités à oser s'opposer publiquement, dès l’hiver 1942-1943, à l'organisation du STO, : il écrit aux maires du Nord de refuser d’envoyer leurs administrés sur les chantiers Todt. Il est arrêté par les Allemands en février 1943[1].
À la Libération, il préside la délégation municipale provisoire de Lens. En juillet et , il est juré au procès de Pétain devant la Haute Cour de justice. Il échoue aux cantonales, mais est réélu député dès la première assemblée constituante. Il conserve ce mandat jusqu'en 1955. S'intéressant aux questions économiques et au sort des mineurs, il est président de la commission de la production industrielle de 1946 à 1949 et en est vice-président de 1949 à 1955. Il retrouve brièvement son siège de conseiller général de 1949 à 1951.