Paul Letondal était atteint de cécité dès son enfance et devint progressivement aveugle. Il reçut sa formation à l'Institut des jeunes aveugles de Paris où il étudia l'orgue, la composition, la violoncelle et le piano[2]. À cet institut, la toute nouvelle méthode braille était utilisée[réf. nécessaire]. Il travailla le piano avec l'un de ses disciples Kalkbrenner[2].
Letondal arriva à Montréal en 1852. Les Jésuites lui proposèrent de devenir professeur de musique au collège Sainte-Marie et, plus tard, organiste à l'église du Gesù jusqu'en 1869[2]. Il eut pour élèves Édouard Clarke, Euphémie Coderre, Dominique Ducharme, Gustave Gagnon, Calixa Lavallée, Clarence Lucas, Salomon Mazurette, Charles-Marie Panneton et Joseph Saucier.
Il fut membre fondateur de l'Académie de musique du Québec, et vraisemblablement le premier musicien aveugle à se fixer au Canada[2]; il a eu un rôle important dans le développement de la musique classique à Montréal au XIXe siècle.
En parallèle à sa carrière musicale, Paul Letondal participa à la fondation de la Revue Canadienne[2].
Il est mort le à Cacouna[3]. Ses funérailles ont lieu à sa résidence à Montréal le [4].
↑Gilles Potvin, « Letondal, Paul », sur L'Encyclopédie Canadienne, (consulté le )
↑ abcd et eSœurs de Sainte-Anne, « Paul Letondal », Dictionnaire biographique des musiciens canadiens, Lachine, Mont-Sainte-Anne, , p. 180-182 (lire en ligne)
↑« M. Paul Létondal », Le Courrier du Canada, , p. 4 (lire en ligne)