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Il se livre d'abord à son goût pour la poésie, puis entre chez les oratoriens, où il étudie la théologie et les langues anciennes. Des revers de fortune éprouvés par son père contraignent Foucher à devenir successivement précepteur des enfants du comte de Chatelux et de la duchesse de La Trémoille. L'Académie des inscriptions le reçoit, en 1753, au nombre de ses membres ; il est lié avec d'autres érudits qui en font partie, notamment l'abbé Jean-Philippe-René de La Bléterie, l'abbé Belley ou l'abbé Étienne Mignot[1].
Œuvres
Outre plusieurs ouvrages manuscrits et une Géométrie métaphysique ou Essai d'analyse sur les éléments de l'étendue bornée (1758, in-8°), on a de Foucher des travaux sur les religions anciennes. Ils forment deux grands ouvrages ; l'un intitulé : Traité historique de la religion des Perses, se compose de douze mémoires et d'un supplément inséré dans les volumes XXV, XXVII, XXIX, XXXI et XXXIX des Mémoires de l'Académie des inscriptions. Il a été traduit en allemand par Kleucker (Riga, 1781-1783, 2 vol. in-4°); l'autre sous le titre de Recherches sur l'origine et la nature de l'hellénisme ou religion des Grecs, comprend neuf mémoires et un supplément publiés dans les volumes XXXIV, XXXV, XXXVI, XXXVIII et XXXIX du même recueil. Les recherches faites ultérieurement sur ces matières ont enlevé aux travaux de Foucher la plus grande partie de leur importance.
↑Bruno Neveu, « Un académicien traducteur et historien de l'empereur Julien : l'abbé de La Bletterie », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 144e année, no 1, 2000, p. 93-113Lire en ligne