En 1905, il devient membre du Parti socialiste et à partir de 1908, il remplit diverses fonctions au sein du groupe d'études sociales. Mobilisé en 1914, il est blessé ; il touche une pension après la guerre, et dirige la section locale de l'Association républicaine des anciens combattants[1].
En 1918, la Fédération socialiste de Seine-Inférieure (FSSI) passe sous la direction de ses membres de la tendance pacifiste les plus à gauche[2]. Bazin, proche du courant de Jean Longuet, en est alors élu trésorier[1].
En 1919, il est élu maire du Petit-Quevilly et conseiller général de Seine-Inférieure[3],[4].
Pour le 1er Mai, il hisse un drapeau rouge sur la façade de sa mairie et est révoqué de ses fonctions[6] ; d'autres élections ont également été annulées[7]. Réélu dès le , Bazin retrouve son mandat de maire[1]. Le PCF décide de présenter des candidats aux élections cantonales partout où il peut, dont certains des mutins de la mer Noire alors emprisonnés. Le marin Roger Rolland élu dans le canton du Havre est représenté par Bazin au conseil général[8].
En , il défraye la chronique locale en déménageant en corbillard à la suite de la demande de divorce de sa femme[9]. Le corbillard utilisé est le corbillard municipal[10]. Il donne alors sa démission de maire de Petit-Quevilly, demeurant encore quelques semaines conseiller municipal. Lors des élections partielles qui suivent, le PC présente à nouveau la candidature d'un des mutins de la mer Noire, André Marty, qui est élu conseiller municipal[6].
En février, il préside le congrès fédéral d'Ille-et-Vilaine du PC. Il supplée Louise Bodin, malade, à la rédaction du journal La Bretagne communiste. En 1924 : il est élu au Comité directeur du PC et devient délégué permanent de la 4e région du parti (Finistère, Morbihan, Loire-Inférieure, Vendée, Deux-Sèvres, Maine-et-Loire. Mayenne, Ille-et-Vilaine, Côtes-du-Nord). Mais, bientôt, ce poste est supprimé pour manque de moyens financiers.
En 1925, il s'installe dans le Nord, comme secrétaire à la propagande de la Fédération régionale du PC. Il participe au congrès du PC de 1926, qui se tient à Lille (Ve congrès du PCF).
Dès 1925, il est le trésorier du Secours rouge international (SRI) de Paris[11], dont il devient secrétaire général en 1927. Il quitte cette fonction pour « raisons personnelles » l'année suivante.
↑ a et bOlivier Dumoulin et Françoise Thelamon, Autour des morts, mémoire et identité : actes du Ve Colloque international sur la sociabilité, Rouen, 19-21 novembre 1998, Publication Univ Rouen Havre, (ISBN9782877756082, présentation en ligne).