Le LDDP est fondé en successeur du Parti communiste de Lituanie (LKP), section lituanienne du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS). Lors du congrès extraordinaire du LKP le , le parti décide en effet de changer de nom en raison de l'impopularité du terme « communiste ». Il se choisit comme président Algirdas Brazauskas, ancien président du Conseil suprême de la RSS de Lituanie et premier secrétaire du Parti communiste lituanien.
Étant mis en cause pour corruption, il doit renoncer à l'ensemble de ses fonctions. Tandis que le ministre de la Réforme administrative Laurynas Stankevičius prend la direction du gouvernement, le président du SeimasČeslovas Juršėnas est porté à la présidence du parti.
Dans la perspective des élections législatives du 8 octobre 2000, l'ancien chef de l'État constitue une coalition entre le Parti social-démocrate lituanien (LSDP), le LDDP et deux partis mineurs. Avec 31,1 % des voix et 51 sièges, l'alliance est la première force du Seimas, mais elle reste exclue du gouvernement. En , le Parti social-démocrate et le Parti démocratique du travail fusionnent pour former une seule formation, dont Algirdas Brazauskas est désigné président.