L'hydronyme actuel d'Ouzom[1] trouve son origine dans les graphies des XVe et XVIe siècles Oson (1441), Osom, Osson, Ozon (1538), le Lozon (1581), l'Ouson (1585)[2], reprises ensuite sous les formes Louzon (1786 - Carte de Cassini, sans apostrophe comme souvent dans cet ouvrage) et Lauzom (1850 - carte d'état-major). La prononciation est ouzoû /uzũ/.
La graphie Ouzoum est utilisée dans la haute vallée, notamment dans les communes de Ferrières et Arbéost (cadastre de Ferrières, de Louvie-Soubiron...) et par certains auteurs[3].
L'Ouzom prend son origine aux sources du Cap d’Ouzom[5] (1 131 m), au fond du cirque du Litor où il reçoit également l’eau de nombreux petits ruisseaux dévalant des hautes crêtes de la Latte de Bazen au Grand Gabizos. Il se jette dans le gave de Pau à Igon, en amont de Nay (altitude 258 m).
La vallée de l'Ouzom, est bordée à l'ouest par le chaînon issu du col d'Aubisque (1 709 m) qui la sépare de la vallée d'Ossau et à l'est, par celui issu du col du Soulor (1 474 m) qui la sépare du val d'Azun. De la sortie du cirque du Litor jusqu'à Ferrières, l'Ouzom s'enfonce dans un talweg étroit. En aval du petit bassin de Ferrières, l'Ouzom est à nouveau encaissé, sur 9 km, dans une gorge aux pentes abruptes ou aux hautes parois calcaires. Ce n'est qu'à partir d'Arthez-d'Asson que la vallée s'élargit modérément, entre les collines du piémont pyrénéen.
Le torrent est plus alimenté par les pluies que par les neiges. Toutefois, la fonte des neiges, au printemps, entraîne un maximum de débit. On note deux périodes d'étiages : février et juillet-août. C'est une rivière à régime pluvio-nival.
Usines hydro-électriques
Dans le cirque du Litor, une petite retenue (à 1 100 m d’altitude) capte le cours principal de l'Ouzom pour alimenter la micro-centrale hydro-électrique installée au quartier des Bourrinquets à Arbéost.
Une autre micro-centrale est installée à Arthez-d'Asson : elle utilise la prise d'eau de l'ancienne forge d'Asson.
↑Carte de Cassini, feuille Pau. Cette appellation est douteuse. Elle ne figure que sur la carte de Cassini et semble inconnue par ailleurs. Les plans cadastraux « napoléoniens » d'Igon et d'Asson portent seulement le nom d'Arrieucourt.