C'est un très gros ours brun, le plus gros d'Eurasie[3], d'une longueur de 2,4 à 3 m dressé sur ses pattes arrière, et pesant jusqu'à au moins 650 kg[1]. Sa taille se rapproche de celle de l'ours Kodiak ; cependant, le crâne est plus large que celui de Ursus arctos lasiotus[2], et par rapport à celui de l'ours Kodiak, le crâne est beaucoup plus large que long, l'ouverture des narines antérieures est beaucoup plus courte et les molaires diffèrent par leur taille et leur forme relatives[4]. Le crâne le plus long pour un mâle est de 40,3 à 43,6 cm, large de 25,8 à 27,7 cm, tandis que les crânes des femelles font 37,2-38,6 cm de long et 21,6-24,2 cm de large. La fourrure est généralement brun foncé avec quelques teintes violettes. Les individus de couleur claire sont rares.
Les ours bruns du Kamtchatka ne sont généralement pas dangereux pour l'homme, et seulement 1% des rencontres entraînent des attaques[5]. Les premiers Européens arrivés au Kamtchatka au 19e siècle, bien que surpris par le nombre et la taille des ours, ont observé qu'ils étaient relativement inoffensifs par rapport à leurs homologues sibériens[6]. Cependant, en , un complexe minier de platine dans le district Olyutorsky du Kraï du Kamtchatka été assiégé par un groupe d'une trentaine d'ours affamés qui ont tué deux gardes[7].
Chasse aux trophées
Les ours bruns du Kamtchatka sont parmi les trophées les plus appréciés par l'industrie de la chasse russe. En 2005, le Département de la gestion de la faune sauvage du Kamtchatka a délivré 500 permis de chasse. Les clients ont payé jusqu'à 10 000 $ pour chasser les ours. Ainsi, les impacts économiques de la chasse récréative des ours bruns du Kamtchatka sont importants[3].
↑ ab et cMlekopitajuščie Sovetskogo Soiuza. Moskva : Vysšaia Škola, vol. II, Part 1a, Washington, D.C., USA, Science Publishers, Inc., (ISBN1-886106-81-9, lire en ligne)