C'est une plante vivace de 15 à 50 cm de hauteur, d'aspect général jaunâtre, à tige florifère grêle, renflée à la base et dressée ; les feuilles sont réduites à des écailles[5].
Appareil reproducteur
Les fleurs jaunâtre-violacées, groupées en un épi assez serré et inclinées par rapport à la tige florifère ; les sépales sont constitués de plusieurs fortes nervures à chaque lobe, contigus ou soudés entre eux en avant ; la corolle est tubuleuse, à peine campanulée, renflée ventrue à l'insertion des étamines, fauve et teintée de violet foncé au sommet ; les filets sont insérés à la base de la corolle ou à moins de 2 mm au dessus de la base ; le style est velu glanduleux. Le fruit s'ouvre par le milieu en deux valves restant adhérentes entre elles par les extrémités ; chaque fleur est accompagnée d'une bractée unique[5].
Confusions possibles
La détermination des Orobanches est souvent assez difficile et doit être effectuée sur des échantillons frais ; il est nécessaire de vérifier la présence de l'hôte potentiel à proximité, même si sa présence n'est pas indispensable pour la détermination. Les risques de confusion sont surtout possibles avec Orobanche major et Orobanche bartlingii[5].
Biologie
La floraison a lieu en juin et en juillet. C'est une géophyte à bulbe. L'espèce est principalement parasite de Peucedanum cervaria, mais parasite aussi parfois d'autres Ombellifères. Des bourgeons adventifs peuvent se développer sur les suçoirs, et ainsi permettre la multiplication végétative de la plante[5].
Habitat et écologie
Elle pousse au milieu des taillis, dans les lisières forestières thermophiles, sur sol calcaire ; cette espèce a été notée entre 100 et 1 500 m d'altitude[5].