Olivier Pastré est le petit-fils du comte Jean Pastré et de la comtesse Lily Pastré, mécène ayant protégé de nombreux artistes menacés dans son château à Marseille sous l'Occupation[1]. Il est marié et il a deux enfants.
De 1979 à 1981, il travaille comme consultant pour l'OCDE et la CEE.
En 1982, il préside un groupe de travail du Commissariat au Plan consacré au devenir du système financier français.
En 1983, il entre à la Direction du Trésor comme chargé de mission, puis comme conseiller auprès du directeur.
De 1987 à 2002, il est directeur général adjoint, puis directeur général (à partir de 1995) de GP Banque, rebaptisée SBFI en 1999.
Son expérience professionnelle couvre un large spectre de responsabilités, en France et à l'étranger (particulièrement au Maghreb) : outre les fonctions scientifiques liées à son statut universitaire, il a exercé des fonctions managériales entre la France et le Maghreb en tant que directeur général de GP Banque (rebaptisée SBFI à partir de 1999) jusqu'en 2002 et des missions d'étude et de conseil pour des structures publiques et privées. En 2000, il est nommé directeur général de la banque d'affaires IM Bank (Tunis) (International Maghreb Merchant Bank) et il en devient président du conseil d'administration en 2001.
Au cours de sa carrière, il a eu à plusieurs reprises des responsabilités éditoriales. De 1979 à 1984, il dirige les collections économiques des éditions de La Découverte et y crée avec Michel Freyssenet la collection « Repères. » De 2006 à 2010 il est directeur de la collection « Économiques » aux éditions Perrin. Depuis 2010, il est directeur de collection aux Éditions Fayard. À partir de 1987, il est conseiller scientifique de la Revue d'économie financière, éditée par l'Association d'économie financière.
De 2006 à 2009, il délivre chaque matin à 7 h 15 sur France Culture une courte chronique économique, souvent sous forme d'une analyse d'un sujet d'actualité suivie de recommandations et de 2007 à 2017, il participe fréquemment à l’émission (produite par Dominique Rousset) L’Économie en questions le samedi à 11 h 00.
Olivier Pastré est également, à partir de 2004, membre des conseils d’administration de la banque du Crédit municipal de Paris (CMP Banque), de l’Association des directeurs de banque, et de l’Institut Europlace de finance[2].
Prises de position
Opposé à une sortie de l'Euro, Olivier Pastré se donne pour mission d'« expliquer aux Français les plus fragiles et les plus soumis à la désinformation quels sont les risques d’un abandon de l’euro[2]. »
Dans son livre — co-écrit avec Jean-Hervé Lorenzi — Droite contre gauche ? Les grands dossiers qui feront l’élection présidentielle, il invite à « renoncer aux illusions sur l’État protecteur », à « faire enfin le pari audacieux en faveur du marché » et ne pas « porter des jugements trop hâtifs » sur l’industrie bancaire[2].
Il s'est vu confier de nombreuses missions par le gouvernement français, notamment sur la modernisation des banques françaises (1986), l'épargne salariale (1998), les enjeux économiques et sociaux de l'industrie française (2006) et la finance islamique (2008).