Olaf Holtedahl ( - ) est un géologuenorvégien (Dr.philos., 1913). Il devient maître de conférences à l'Université d'Oslo en 1914 et y est professeur de géologie de 1920 à 1956.
Carrière
Olaf Holtedahl est né à Kristiania (aujourd'hui Oslo), en Norvège, fils d'Arne H. Holtedahl, surintendant de l'administration des pauvres, et de sa femme, Mathilde Madsen [1].
Vers 1903, il fait son service militaire obligatoire à Gardermoen, juste au nord d'Oslo, et y rencontre le capitaine Gunnar Isachsen qui l'influence grandement et inspire d'abord son intérêt pour les régions polaires. En 1909, Isachsen invite Holtedahl à le rejoindre dans les explorations du Spitzberg en tant que géologue officiel du groupe [2].
Il étudie la géologie à l'Université d'Oslo, obtient son diplôme en 1909 et obtient un doctorat en 1913. Restant à l'université en tant que membre du personnel, il devient professeur en 1920[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10].
Holtedahl est parmi les derniers d'une génération de géologues qui maîtrisent le sujet dans toute son ampleur. Il apporte une contribution significative, non seulement en Norvège mais aussi pour de vastes zones de l'Arctique et de l'Antarctique. Ses premiers travaux géologiques portent sur le Rift d'Oslo à l'époque cambrosilurienne, et il fait partie des expéditions de 1909-11 au Svalbard. Entre 1914-17, il explore la géologie de la Laponie, et en 1918, il travaille à Bear Island. En 1921, il dirige une expédition norvégienne en Nouvelle-Zemble. Il rejoint les expéditions antarctiques 1927-28 de Lars Christensen, et il publie les résultats scientifiques de ces expéditions [3]. Il est le directeur de thèse de Bjørn G. Andersen, dont il influence grandement les travaux ultérieurs sur la géologie du Quaternaire [11].
Il épouse Tora Gurstad en 1912 [1] et sont les parents du professeur de géologie Hans Holtedahl [3] (1917–2001). Holtedahl est mort à Oslo le 26 août 1975.
↑ a et bBiographical Index of Former Fellows of the Royal Society of Edinburgh 1783–2002, The Royal Society of Edinburgh, (ISBN0-902-198-84-X, lire en ligne).
↑l. h., « Norges Geologi. By Olaf Holtedahl. 2 vols., 1118 pp., with 485 text-figures, 24 plates, including two maps in colour—a geological map and a glacial map, scale 1/1 million. Norges Geologiske Undersøkelse, Nr. 164, Oslo, 1953. Price 70 kroner », Geological Magazine, vol. 92, , p. 87–88 (DOI10.1017/S0016756800063366)
↑(no) Mangerud, « Geoprofilen: Bjørn G. Andersen – En bauta i norsk geologi », Geoforskning, vol. 6/2011, no 6, (lire en ligne, consulté le )