Les observatoires de l'énergie et des émissions de gaz à effet de serre sont le plus souvent des observatoires régionaux, permettant de connaitre la situation énergétique des régions, en termes de bilan, tendance, état des lieux quantitatifs et techniques, sur la base d’indicateurs. Ce sont des outils et lieux d’information, de synthèse ainsi que de prospective et d'aide à la décision.
Dans de nombreux pays, les observations régionales sont rassemblées au niveau national pour produire des statistiques, elles-mêmes collectées par l’Europe (Eurobaromètre…), l’ONU ou des ONG. La FEDARENE rassemble les agences européennes de l’environnement et de l’énergie.
Ces observatoires, éventuellement intégrés dans un observatoire de l'environnement, plus général, permettent d’évaluer les politiques sur la lutte contre le changement climatique, et aussi d’axer les politiques énergétiques et certaines politiques économiques.
Il existe des Observatoires de l’énergie par exemple Observ'ER qui publie un « baromètre des énergies renouvelables dans l’Union européenne »
Remarque : En matière d’observation, les anglophones parlent plutôt de « monitoring » de l’environnement.
S’il existe des « Observatoires de l'énergie en France », c’est en tant qu’outil d’aide à la décision pour les collectivités qui s’en sont dotées, et pour pouvoir répondre aux engagements de la France sur la lutte contre le changement climatique (sommet de Rio (1992) avec la Convention Cadre des Nations unies, Protocole de Kyoto, Paquet climat-énergie de l’Union européenne…)
De nouveaux outils pour mesurer les consommations d’énergies sont créés comme les compteurs communicants de type Linky ou les smarts grids.
Ces nouveaux outils posent de nouvelles questions en termes d’éthique environnementale, car apportant des informations sur la vie privée du consommateur.