Nouveaux Meurtres à Saint-Malo est un téléfilm de la collection Meurtres à..., et réalisé par Lionel Bailliu. Il constitue l'épisode anniversaire des 10 ans et des soixante épisodes de la collection. Il est la suite de Meurtres à Saint-Malo[1],[2].
Le téléfilm est présenté en avant-première au cinéma Vauban à Saint-Malo le [3] :
Éric Vautier a été mis à la retraite d'office, car il a enquêté avec un peu trop de zèle sur un incendie dans un entrepôt, suspectant une escroquerie à l'assurance. Cet entrepôt appartenait aux Kermanlec, une vieille famille malouine de notables. Cette famille est actuellement représentée par René de Kermanlec, ancien maire de Saint Malo et ses deux enfants : Erwan l'actuel maire et Loïc dirigeant de l'entreprise familiale. Éric Vautier est remplacé par Julie Vasseur, qui ne l'a guère soutenu dans l'épreuve.
Nicole Vautier, née Delalande, l'épouse d'Éric Vautier a vu sa maladie d'Alzheimer s'aggraver, et a dû être placée dans un établissement spécialisée. Elle ne parle plus.
Son neveu, Ronan Delalande, est devenu journaliste.
Gwenaële Garrec a quitté la police, traumatisée d'avoir failli laissé s'échapper son frère meurtrier. Sa relation avec Ronan Delalande a duré plusieurs années. Ils ont eu un enfant ensemble : Maël. Celui-ci fête ses 10 ans à la fin de l'épisode avec un gâteau, qui semble un clin d’œil aux dix ans de la collection Meurtres à....
René de Kermanlec est trouvé mort sur la plage du Sillon, mordu par un énorme chien, faisant penser à un mastiff anglais. Très vite l'enquête s'oriente vers un meurtre. Ceci amène à penser aux chiens du guet. Ronan Delalande disparait le jour du meurtre. L'enquête que mène Julie Vasseur est essentiellement à charge contre lui. Éric Vautier et Gwenaële Garrec mène une enquête parallèle et clandestine pour essayer de le retrouver et le disculper, bien qu'Éric Vautier commence à avoir de plus en plus de doutes.
Les tensions entre les familles de Kermanlec et Delalande s'étalant sur plusieurs siècles remontent à la surface. Et la famille de Kermanlec semble beaucoup plus trouble qu'attendu.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
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La collection Meurtres à... a commencé en 2013 par Meurtres à Saint-Malo. Dix ans après et près de 90 épisodes plus tard (en comptant les hors séries), il est décidé de fêter cet anniversaire en donnant une suite au premier épisode avec les deux mêmes acteurs principaux et le même réalisateur (et scénariste)[1],[4].
Attribution des rôles
Du casting original, on retrouve Bruno Solo, Louise Monot et Lety Pardalis[1]. Swann Arlaud n'a pas pu participer au tournage en raison de problèmes d'agenda. Aurélien Wiik était prévu, mais il s'est cassé le bras en tombant accidentellement chez lui dix jours avant le début du tournage[5], son personnage est alors joué par Baptiste Caillaud.
Bruno Solo trouve que « Faire vieillir son personnage, c’est génial », mais déplore que la durée de tournage diminue de 3 jours[6]. Pour lui, un tel téléfilm « s’acclimate bien à la météo d’ici avec un ciel bas, la pluie, l’humidité, la brume »[7].
Tournage
Le tournage était initialement prévu en [8],[9]. Le , Anne Holmes, directrice des programmes de France Télévisions a déclaré que l'on était au stade de l'écriture et qu'il y aura un second couple d'enquêteurs, mais que les comédiens n'étaient pas encore choisis[10]. Le tournage a finalement lieu du au à Saint-Malo (plage du Sillon, ruelles de la vieille ville, bureau du maire...), au Château de la Ballue et dans la Forêt du Mesnil, en particulier à la Maison des Fées[11],[12].
Autour du film
Dernière apparition du comédien Marwan Berreni avant son suicide.
Télé-Loisirs accorde 3 étoiles en trouvant qu'« avec la thématique audacieuse du chien sanguinaire, cet opus anniversaire surprend en flirtant avec une tonalité fantastique », mais qu'« il n'apporte pas grand-chose de neuf à la formule «Meurtres à» »[14].
Dans Télé 7 jours, Frédéric Lohézic trouve que c'est un « bonheur de retrouver, dix ans après, ce binôme Gwen Garrec - Eric Vautier, alias Louise Monot - Bruno Solo, dans les murs de Saint-Malo », mais que les « scènes de crimes, assez sanglantes, pourraient heurter les âmes sensibles »[15].