La première mondiale de cette coproduction belge, française et rwandaise s'est déroulée le au Festival international du film de Toronto, où le film a été choisi comme film d'ouverture de la section cinéma du monde contemporain[1].
Synopsis
En 1973, au Rwanda, dans le prestigieux institut catholique « Notre-Dame du Nil », perché sur une colline, un groupe de jeunes filles rwandaises étudie avec l'objectif de devenir l'élite du pays. Elles partagent le même dortoir, les mêmes rêves et les mêmes problèmes typiques de l'adolescence. Cependant, des tensions profondes agitent le pays et l'école, préfigurant les événements tragiques du génocide de 1994 pendant la guerre civile rwandaise. Les filles proviennent de familles d'élite, tandis que d'autres sont moins privilégiées, créant ainsi une division supplémentaire exacerbée par la rhétorique anti-tutsi répandue sous le régime hutu en place. Dans ce contexte tendu, une histoire captivante émerge, mêlant le refus du colonialisme, la malice et la curiosité adolescentes, des éléments apparemment typiques mais qui prennent ici une dimension beaucoup plus importante. Inspiré d'événements réels, ce film plonge dans les origines du génocide, décrivant avec subtilité comment la discrimination s'insinue, s'installe et s'intensifie.