Writing the Other, nouvelles courtes et prix/adhésions
Nisi Shawl a publié avec Cynthia WardWriting the Other: Bridging Cultural Differences for Successful Fiction, un manuel d'écriture créative dérivé de l'atelier des auteurs du même nom, dans lequel les participants explorent des techniques pour les aider à écrire des personnages crédibles. en dehors de leur propre expérience culturelle[2],[3]. La critique Genevieve Williams du magazine de fiction spéculative Strange Horizons(en) a résumé ce guide :
« Les pratiques préconisées et les concepts présentés dans Writing the Other peuvent sembler compliqués, mais les suivre aidera à s'assurer qu'un auteur donne plus que des paroles en l'air à la diversité et est attentif à la création et au développement des sociétés, des cultures et des personnages (ce que nous devrions tous faire de toute façon). Une grande partie de ce que Nisi Shawl et Cynthia Ward préconisent est, tout simplement, une bonne pratique : éviter les clichés, les caractères plats, les effets involontaires et autres caractéristiques d'une écriture paresseuse[4]. »
Les nouvelles de Nisi Shawl sont parues dans Asimov's Science Fiction, Infinite Matrix, Strange Horizons(en), Semiotext(e)(en) ainsi que dans de nombreux autres magazines et anthologies[5]. Brian Charles Clark du site de critique de fiction, Curled Up With a Good Book, a fait l'éloge de son premier recueil, Filter House (2008), qui rassemblait onze courtes nouvelles de fiction précédemment publiées et trois originales[6], soulignant :
« Le sens aigu de Shawl pour la justice et son anticolonialisme catégorique se cachent toujours juste sous la surface de ses histoires. Jamais didactique, Shawl possède le don d'une véritable conteuse : la capacité de laisser la chaîne et la trame de l'intrigue et du personnage faire leur travail moral à sa place[7]. »
Everfair, le premier roman de Nisi Shawl, se situe dans un monde néo-Victorien, au Congo belge, et est une histoire du genre steampunk. Il est publié en septembre 2016 par Tor Books, avec une illustration de couverture de l'artiste primé de Hong Kong Victo Ngai(en)[12].
Everfair est une histoire alternative du Congo africain, de l'Europe et des États-Unis, à la fin du XIXe ou début du XXe siècle, où Nisi Shawl introduit le fait que les populations indigènes (du Congo) ont appris la technologie de la vapeur un peu plus tôt que les autres[12]. Son roman imagine que les socialistes fabiens britanniques s'associent à des missionnaires chrétiens afro-américains pour acheter des terres dans le bassin du Congo à Léopold II de Belgique, créant ainsi une nouvelle nation, où les citoyens peuvent expérimenter les libertés qui leur manquent dans leurs terres d'origine, et bénéficier de la technologie clé de la révolution industrielle, celle des machines à vapeur.
Contributions à la fiction spéculative féminine, multiculturelle et mondiale
En 2009, Nisi Shawl a fait don de ses archives au département des livres rares et des collections spéciales de l'Université de Northern Illinois.
En 2011, son travail de longue date dans les littératures de l'imaginaire féministes est reconnu, lorsque la Wiscon l'invite comme invitée d'honneurinvitée d'honneur à la WisCon 35[13]. En 2015, en reconnaissance pour ses activités d'enseignement et de mentorat au sein de la communauté des littératures de l'imaginaire sur les questions pédagogiques de la diversité, Nisi Shawl est invitée d'honneur à la fois au Black to the Future: An Imagination Incubator (Ferguson is the Future), un symposium d'artistes de littérature de l'imaginaire multiculturelle, d'universitaires et d'écrivains, à l'Université de Princeton (tenu le 14 septembre 2015)[14]. puis au symposium Creating Futures Rooted in Wonder à propos des contes de fées, de science-fiction et de conteurs indigènes et universitaires, à l'Université d'Hawaï (du 16 au 19 septembre 2015), où sont organisées des lectures avec des insulaires du Pacifique, des Hawaïens autochtones et d'autres écrivains autochtones, ainsi que des ateliers d'écriture créative[15].
Le roman Everfair de Nisi Shawl rejoint le mouvement croissant des fictions littéraires par des personnes de couleur(en), y compris les efforts éditoriaux de Jaymee Goh de Malaisie et Joyce Chng de Singapour (auteurs-anthologues à l'origine du recueil de nouvelles de steampunk d'Asie du Sud-Est paru en 2015, The Sea is Ours : Tales of Steampunk Southeast Asia[16]), pour réutiliser le tropetrope de science-fiction de l'histoire alternative de manière critique qui met en avant les questions de colonialisme, de mondialisation et de culture.
Afrofuturisme et anthologies de science-fiction féministe
Nisi Shawl a édité plusieurs anthologies de littératures de l'imaginaire, en particulier des recueils de nouvelles afro-futuristes, féministes, LGBT et afro-américaines de science-fiction et fantasy, y compris des hommages récents aux romanciers pionniers de science-fiction noirs/queer Samuel R. Delany et Octavia E. Butler : Stories for Chip: A Tribute to Samuel R. Delany (2015), co-édité avec Bill Campbell[17] et Strange Matings: Science Fiction, Feminism, African American Voices, and Octavia E. Butler (2015), co-édité par Rebecca J. Holden[18]. Le travail d'anthologie de Nisi Shawl fait partie de sa participation de longue date au sein des communautés d'écriture de science-fiction féministes et afro-américaines, comme en témoigne son édition de WisCon Chronicles Vol. 5: Writing and Racial Identity (2011, généré à partir de la Wiscon de science-fiction d'Amérique)[19] ainsi que dans la publication de ses histoires au sein d'expériences littéraires d'écrivaines de science-fiction, comme Talking Back : Epistolary Fantasies (2006, par l'éditeur féministe de science-fiction Aqueduct Press)[20] et au sein de recueils de littérature de l'imaginaire afro-américaine, notamment Dark Matter: A Century of Speculative Fiction from the African Diaspora (2000)[21],[22].
« To Jack Kerouac, to Make Much of Space and Time » Talking Back: Epistolary Fantasies, L. Timmel Duchamp (éditrice), Aqueduct Press, Seattle, WA, mars 2006.
↑La wikipédia francophone n'a jamais validé l'utilisation du pronom « iel » dans l'espace principal, raison pour laquelle cette biographie est écrite au féminin
↑(en) AJ OdassoBy, Rose FoxBy, Vanessa Rose PhinBy, Nisi ShawlBy, Cynthia WardBy et anna anthropy, « Our Queer Roundtable », sur Strange Horizons, (consulté le )