Nikolaï Fiodorovitch Gorelov, ( Николай Федорович Горелов), né le à Ojoguino, Kalouga, en Russiesoviétique, est un coureur cycliste soviétique dont la carrière se situe dans les années 1970. Après l'éclatement de l'URSS, il poursuit une seconde carrière commencée avec les coureurs de l'équipe de l'URSS, celle de directeur sportif.
Biographie
Coureur
L'athlète Nikolaï Gorelov[1] n'avait pas la carrure de la plupart des cyclistes soviétiques, taillés en puissants rouleurs. 1,70 m pour 70 kg, renseigne sa fiche olympique, établie en 1976 pour les Jeux de Montréal[2]. Son palmarès n'est d'ailleurs pas des plus épais en victoires indiduelles. Comme pratiquement tous les coureurs soviétiques de sa génération, active entre 1968 et 1978, s'il accompagne la montée en puissance internationale du cyclisme soviétique, en participant à de nombreuses compétitions hors des frontières de l'URSS, il lui manque une confrontation et un étalonnage sur le terrain de la deuxième grande compétition réservée aux "amateurs" de l'Est comme de l'Ouest, le Tour de l'Avenir. C'est donc sur les routes de la Course de la Paix, principalement, que Nikolaï Gorelov s'est exprimé. La meilleure place qu'il y prend est la en 1974. Il termine lors de cette édition derrière le coureur polonaisStanisław Szozda[3].
Gorelov remporte en 1973, le Circuit de la Sarthe, pas encore "open", mais il triomphe d'un concurrent de valeur, le polonais Ryszard Szurkowski, deuxième à 22 secondes. Nikolaï Gorelov se montre équipier de premier ordre, contribuant à des victoires individuelles et collectives de l'équipe d'URSS. Son palmarès international culmine en 1976, année où il se classe notamment cinquième dans la course en ligne sur route aux Jeux olympiques d'été de Montréal.
Entraineur et directeur sportif
Sa carrière achevée, il s'oriente vers le métier d'entraîneur et au cours des années 1980, il est l'un des entraîneurs des équipes cyclistes que la Fédération cycliste de l'URSS exporte chaque printemps pour faire emplette de gloires sportives, mais aussi de devises et de matériels nécessaire à son fonctionnement.
L'État soviétique dans ses dix dernières années, embarqué dans la conquête spatiale, engluée dans le conflit afghan, soumis aux exigences d'un marché intérieur que les citoyens veulent voir progresser, n'est plus le dispensateur de la manne sportive dont en retour il est remboursé en médailles olympiques ou aux championnats internationaux. Ce cadre sportif au sein duquel les entraîneurs cyclistes soviétiques se meuvent les préparent intellectuellement aux changements de l'après 1991. Nikolai Gorelov, comme Alexandre Gussiatnikov, comme Viktor Kapitonov même, prennent place dans le dispositif des équipes professionnelles. Gorelov est celui d'entre eux qui atteint le haut niveau en ce domaine. En 1996 et 1997, il est dans le "staff" sportif d'une équipe professionnelle "russo-italienne", l'équipe Roslotto-ZG Mobili[4], aux côtés des anciens champions Moreno Argentin et Massimo Ghirotto.
↑Annuaire Velo 72. Leader durant 3 étapes, Gorelov perd le Tour de Yougoslavie le dernier jour. Il commence une carrière internationale très fournie, où il est souvent "classé", rarement gagnant. Il remporte le classement par points et le classement par équipes.
↑Nikolaï Gorelov termine la course à cette place après avoir été leader la veille de l'arrivée. Classement par équipesavec l'équipe d'URSS. Il termine premier classé des "amateurs".
↑site de la course: creusot-cyclisme.net . Il remporte le Grand prix de la montagne.
↑En 1972, le Tour d'Algérie (amateur) en est à sa troisième édition. Elle est remportée par Frits Schur (Pays-Bas). Le classement par points est remporté par Ryszard Szurkowski. C'est pourquoi une deuxième place dans ce classement vaut mention.
↑Annuaire Velo 73, p. 196. Il gagne le grand Prix de la montagne.
↑Il remporte également le classement par équipes avec l'équipe soviétique. Maillot jaune durant 3 étapes.
Distinction
1972 : Maître émérite du Sports de l'Union soviétique